tag:blogger.com,1999:blog-62804954076090999582024-02-20T00:05:58.456-05:00CrépolitiqueAu-delà de la politique, et bien au-delà des partis, il y a les idées...Simon Crépeaulthttp://www.blogger.com/profile/07907086829452159322noreply@blogger.comBlogger10125tag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-52692725823891673752012-07-20T17:19:00.003-04:002023-07-12T11:35:00.085-04:00Corruption, oligarchie, division : Une histoire qui se répète...<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
Je fus récemment frappé par les rapprochements à faire entre le Québec du milieu du 19e siècle (lors de son passage au capitalisme industriel) et les bouleversements sociaux et économiques actuels. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Tiré du livre "Brève histoire socio-économique du Québec", ce passage, avec les adaptations nécessaires, est particulièrement éloquent:</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote class="tr_bq">
<div style="text-align: justify;">
"Pour ceux qui pouvaient investir, ce fut une époque d’accroissement des richesses, des pouvoirs et des privilèges sociaux. <u>Les élites déjà en place profitèrent de l’accroissement des pouvoirs civils de l’État, de l’évolution des pouvoirs policiers et judiciaires, des conflits ethniques et de l’influence idéologique et institutionnelle de l’Église pour raffermir leur autorité. </u></div>
</blockquote>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote class="tr_bq">
Quant aux paysans, aux colons, aux petits salariés et aux veuves, leur survie se résumait souvent à une lutte quotidienne pour trouver de l’emploi ou simplement pour joindre les deux bouts. Mais, à travers les conflits ethniques et les grèves ainsi qu’à l’occasion de certaines épidémies, on discerne une résistance aux changements fondamentaux dans le monde du travail et des relations sociales. <u>Cette opposition se traduisit de nouveau par des émeutes, des grèves ou des manifestations politiques, d’autres fois par une résistance à l’autorité sous le couvert d’actions individuelles comme l’incendie criminel, les voies de fait ou simplement le refus d’assister aux services religieux, de payer la dîme, les taxes ou les droits seigneuriaux. Sans être particulièrement nouveau, chacun de ces actes représentait néanmoins un combat social constant.</u>" (p. 179)</blockquote>
<br />
Il suffit de remplacer l'Église par l'économie de marché (voir à cet effet <a href="http://simoncrepeault.blogspot.ca/2012/06/hausse-des-frais-de-scolarite-le-culte.html">Hausse des frais de scolarité: le culte de la Déesse <i>Économia</i></a>), les paysans par les ouvriers, les colons par les immigrants, etc.<br />
<br />
Un simple retour dans le passé rapproché nous permet de constater à quel point chaque époque aura vu les riches accaparer l'État pour s'enrichir au détriment de la classe ouvrière, et que cette dernière n'a jamais rien d'autre que la rue et "l'illégalité" pour manifester son opposition (puisque les lois, les taxes ou la dîme par exemple étaient instaurés
par et pour le pouvoir en place, soit la bourgeoisie et l'Église).<br />
<br />
Il est bon également de se rappeler que la rébellion des Patriotes (1737-1738) ne fut pas que l'affaire des nationalistes francophones, comme voudraient bien le laisser croire l'Élite et le pouvoir qui se dit fédéraliste, mais qui n'est que plus à l'aise pour manœuvrer au Québec grâce à la division fédéraliste/souverainiste (un seul parti sert de refuge aux fédéralistes endurcis). Au contraire, plusieurs anglophones partageant les valeurs des canadiens-français de l'époque (notamment Marcus Child, Ephraim Knight, Robert Nelson de même que John Neilson, W. H. Scott et E. B. O’Callaghan qui représentaient des circonscriptions francophones). Il y avait bien sûr des divisions profondes, mais la division ethnique favorisée par l'Élite britannique servait bien plus la cause Anglo-saxonne (loyaliste) qu'Anglophone du Bas-Canada (Québec actuel).<br />
<br />
"Diviser pour régner" est encore aujourd'hui un concept très actuel. L'union entre anglophones et francophones du Bas-Canada aurait été désastreuse pour le projet d'annexion de ce qui est maintenant le Québec au reste du Canada.<br />
<br />
Dans la crise actuelle (corruption du parti libéral de Charest, grève étudiante, scandales multiples, ne constatez-vous pas l'effort de division et de segmentation de la population par le pouvoir en place ?<br />
<br />
L'opposition entre les étudiants et les travailleurs, ça vous dit
quelque chose ? (Comme si les étudiants n'allaient jamais être eux aussi
des travailleurs!) <br />
<br />
L'opposition entre la jeunesse et
les Boomers, ça vous dit quelque chose ? (Comme si les Boomers n'avaient
jamais été jeunes, et que les jeunes ne deviendraient jamais vieux!)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
L'opposition entre Montréal et les régions, ça vous dit quelque chose ? (Montréal, qui a subi la majorité des inconvénients des manifestations étudiantes est pourtant moins hostile à la cause que les régions, qui elles ne perçoivent trop souvent les inconvénients des manifestations qu'à travers le <i>filtre</i> des médias (Péladeau et Desmarais) et les chiffres comptables des dépenses policières attribuables, disons-le, à l'instrumentalisation d'une crise sociale, prolongée à des fins partisanes du parti libéral).<br />
<br />
Des élections avant la commission Charbonneau, alors qu'il resterait plus d'un an de mandat aux libéraux (le temps de changer leur image en changeant de chef), vous croyez que la prolongation du conflit étudiant n'avait pas pour but de monopoliser l'attention des médias sur la crise étudiante plutôt que sur les révélations de corruption du parti libéral de John James Charest ?<br />
<br />
D'ailleurs, le Parti réformiste (conservateur) avait tout orchestré lors du projet de constitution du canada (1864) pour avantager les Anglophones loyalistes des Cantons de l'est, dont est originaire notre John James, un ex-conservateur, toujours loyaliste. Remontons le temps:<br />
<blockquote class="tr_bq">
"Nulle part cette rhétorique ne fut plus évidente que lors des négociations qui aboutirent à la Confédération; <u>la <b>minorité</b> anglophone du Bas-Canada se vit alors donner des garanties quant aux écoles protestantes, à la répartition des taxes scolaires et à un nombre fixe de circonscriptions dans les Cantons de l’Est. <b>À Montréal et à Québec, des chefs politiques comme La Fontaine, Cartier et Langevin lièrent leur parti aux grands intérêts industriels en acceptant des postes d’administrateurs, des contrats et des contributions à leur formation politique.</b></u>" (p. 167)</blockquote>
Pourquoi croyez-vous que des mesures furent instaurées pour <i>encadrer</i> L_'_I_N_F_L_U_E_N_C_E du privé sur le politique, que l'on nomme aujourd'hui tout banalement le lobby... Pour qui le "libéral" conservateur John James, (dont plusieurs au sein du parti ont <i>déjà</i> accepté des postes, contrats et contributions...) dirige la province, à quels intérêts veille-t-il ? <br />
<br />
<b>Mise à jour: Un sentiment de déjà-vu? </b><br />
<blockquote class="tr_bq" style="color: black;">
"Au cours des décennies qui suivirent la Confédération, la politique provinciale fut marquée par l’instabilité, la forte opposition entre la droite catholique et les centristes, ainsi que par la <u>dette provinciale de plus en plus lourde attribuable aux subsides accordés pour la construction des chemins de fer et les autres activités industrielles.</u> <u>Les industriels réclamèrent diverses formes d’aide gouvernementale, une main-d’œuvre bon marché et une économie stable.</u> L’aide gouvernementale du Québec se modifia, passant de subventions directes à des mesures législatives en matière d’investissements, d’impôts et de main-d’œuvre." (p. 284)</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
[...] </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
"Les deux premiers ministres [Taschereau et Gouin] encouragèrent fortement le développement industriel par une <u>exploitation rapide des ressources naturelles</u>, un <u>régime fiscal peu exigeant</u>, <u>l’intervention minimale de l’État</u> dans les affaires et une attitude <u>paternaliste envers la main-d’œuvre.</u> </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
[...] </blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
Cette <u>alliance entre les gouvernements provinciaux libéraux et les grandes entreprises fut consolidée par de vieilles amitiés, par des sièges d’administrateurs et leurs prébendes, par des ententes contractuelles et des contributions politiques.</u>"</blockquote>
<b></b><br />
<b>Ceci date du début du 20e siècle...</b><br />
<b><br /></b>
L'histoire ne fait que se répéter vous me direz...<br />
<br />
Il suffit de se remémorer quelque peu son histoire pour découvrir que nous tombons souvent facilement dans le même piège de la désinformation et de la division orchestrées par l'élite de l'ombre (corporatisme international, Demarais), qui s'enrichit encore et toujours au fil des crises sociales, et ce, depuis des lunes...<br />
<u><br /></u>
<u>Il est grand temps que ça cesse. </u><br />
<br />
... Et les ouvriers du 19e siècle qui manifestaient leur opposition se faisaient traiter eux aussi de gâtés pourris et considérés comme chanceux de pouvoir travailler (dans des conditions merdiques) pour nourrir leur famille...<br />
<br />
Chaque époque a ses avancées sociales, et chaque avancée sociale a ses détracteurs: principalement la bourgeoisie qui voit ses privilèges fragilisés, et la portion de la population qui s'endort au son des contes de fées bourgeois...<br />
<br />
Réveillons-nous! Éduquons-nous! Apprenons de notre histoire et ne perpétuons pas l'erreur.<br />
<br />
Prenons conscience de la force du nombre, lorsqu'orienté dans la même direction, ne serait-ce qu'un instant... <br />
<br />
... Et dire que l'Élite a réussi à monter une bonne partie de la population contre le principe de l'éducation accessible et universelle, la faisant paraître comme du gaspillage; comme quelque chose d'inutile, dont une minorité se sert (supposément l'élite), mais dont tous, particulièrement le peuple <i>"des-tracteur"</i>, aurait grandement besoin...<br />
<br />
<blockquote class="tr_bq">
<i>"L'histoire, y'a pas de job en histoire, ça sert à rien d'autre que d'pelleter des nuages, péter d'la broue, siphonner les fonds publics... J'la connaît pas mon histoire, pis r'gard moé, j'gagne ben ma vie... En-t-k j'gagne ben plus que les historiens pis des philosophes de sciences molles... Moé, je r'gard en avant, pas en arrière, chu pas né pour un p'tit pain..."</i></blockquote>
... Et pour ceux qui disent que l'attrait des multinationales en
terre québécoise est synonyme de richesse, ce n'est pas en faisant la
pute qu'on peut être à la fois riche <u>ET</u> digne...<br />
<br />
<a href="http://books.google.ca/books?id=EL0FjTcGsg0C&pg=PA243&lpg=PA243&dq=prospectus+shawinigan+water+power+company&source=bl&ots=PBCx1lXj30&sig=acdhc-U4aK8849rHNFCfNrOZ7nA&hl=fr&sa=X&ei=2Ma3UK34M--I0QGv84GQAQ&ved=0CGYQ6AEwCA#v=onepage&q=prospectus%20shawinigan%20water%20power%20company&f=false">Prospectus de la Shawinigan Water and Power Company, 1930</a>: <br />
<br />
<blockquote class="tr_bq">
"Nulle part au monde ne trouvons-nous d’aussi <b>bonnes conditions ouvrières que dans la province de Québec</b>, tout spécialement dans la région de la Shawinigan Water and Power Company. </blockquote>
<br />
<blockquote class="tr_bq">
Il serait <b>difficile de trouver un peuple plus heureux et satisfait sur terre.</b>
Le sentiment de satisfaction du peuple canadien-français constitue un élément très important pour les employeurs de cette région; <b>cette
valeur humaine étant directement attribuable à la direction sage et
avisée de leurs pères confesseurs, les prêtres catholiques. Dans cette région, pendant des siècles, </b><b>le premier principe de la religion des habitants a voulu que l’on soit <u>heureux de son sort</u>. </b></blockquote>
<br />
<blockquote class="tr_bq">
Les syndicats locaux font des demandes modérées...
De plus, la dimension proverbiale de la famille canadienne-française
constitue un facteur d’importance dans la disponibilité de la
main-d’œuvre. <b>Puisque tous doivent se nourrir, tous doivent
travailler et les manufactures disposent ainsi d’une main-d’œuvre
féminine et masculine à portée de la main ; et, puisque tous doivent
travailler, les salaires demandés sont extrêmement bas"</b></blockquote>
<br />
"Qu'il fait bon faire des affaires au Québec!" (entendre: <i>"on les ... pour des peanuts, et ils en redemandent encore!</i>")<br />
<br />
Belle... Belle job de brainwash...<br />
<br />
Je me souviens... pas...<br />
<br />
<br />
<br />
<b>SOURCE</b><br />
<br />
Dickinson, John A. et Young, Brian. "Brève histoire socio-économique du Québec", 4e édition, Septentrion, 2009. p. 167, 179, 284. </div>
</div>
Simon Crépeaulthttp://www.blogger.com/profile/07907086829452159322noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-43375693444270408702012-06-03T16:31:00.005-04:002023-07-12T11:35:38.210-04:00Le culte de la déesse Économia<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: right;">
<i>Que de maux et d'écrits</i></div>
<div style="text-align: right;">
<i> Pour de </i><i>si simples chiffres </i></div>
<div style="text-align: right;">
<i>Faisant ombrage à une idéologie</i></div>
<div style="text-align: right;">
<i> Pourtant malade au paroxysme </i></div>
<div style="text-align: right;">
<i> Que </i>notre<i> sinistre gouvernement</i></div>
<div style="text-align: right;">
<i>N'ose même pas vendre ouvertement</i><b><br /></b></div>
<br />
<b>PROLOGUE</b> <br />
<br />
Encore la hausse des frais de scolarité! Mais la référence à cette dernière n'a pour but que de parler du symptôme d'un mal bien plus grand, un exemple sur lequel bâtir un raisonnement, un prétexte à la réflexion...<br />
<br />
Réfléchissions...<br />
<br />
<b>CONTEXTE</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Le gouvernement libéral accepte de réduire les frais afférents du même montant que les économies dégagées dans la gestion des universités. </div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La <a href="http://www.crepuq.qc.ca/">CRÉPUQ</a> affirme qu'il y aura <a href="http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/05/09/005-couts-budget-universite.shtml">très peu de marge de manœuvre</a> pour dégager des économies dans les dépenses des universités. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Malgré le très peu d'économies envisageables (<a href="http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/05/09/005-couts-budget-universite.shtml">d'ailleurs contesté</a>), donc de possibilités de baisser les frais afférents -- <i>a fortiriori</i> les frais de scolarité -- le gouvernement s'entête à <u>ne pas</u> appliquer les économies potentielles ("invraisemblables") auxdits frais de scolarité (contributions étudiantes). Si des économies son illusoires, et par le fait même une baisse des frais de scolarité correspondante, comment justifier cette position si elle n'est pas idéologique ?</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
L'augmentation des frais de scolarités ne vise donc pas à assurer le financement des universités. Ce n'est pas non plus une question de budget, non plus qu'une question de
juste part. (voir à ce sujet: <a href="http://simoncrepeault.blogspot.ca/2012/02/comprehensible-la-greve-etudiante.html">Hausse des frais de scolarité: Qui dit vrai ?</a>). Il s'agit encore moins d'assurer la qualité de l'enseignement ou de la recherche, puisqu'une meilleure gestion des ressources
aurait pour effet d'augmenter les fonds <u>disponibles</u>, donc alloués pour l'amélioration de la
qualité de l'enseignement et de la recherche (entendre <i>recherche fondamentale</i>).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Plus récemment, même une réduction du crédit d'impôt (Ce crédit d'impôt bénéficie directement aux étudiants une fois devenus travailleurs, donc à coût nul) n'était pas une solution envisageable pour le gouvernement, pour des <a href="http://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/andre-pratte/201205/30/01-4530182-une-faiblesse-inouie.php">prétextes d'image</a> !</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Si le gouvernement était d'accord pour qu'un <a href="http://www.scribd.com/document_downloads/92586044?extension=pdf&from=embed">conseil provisoire</a> évalue l'efficacité des universités, c'est que les <a href="http://fr.scribd.com/doc/93052196/Offres-gouvernementales-Etat-de-la-situation">étudiants y étaient minoritaires</a> (p. 11 et 12). La majorité était formée de recteurs, de représentants du gouvernement et de représentants du milieu des affaires, désignés par le gouvernement ! Pourquoi donc et dans quel but ? <u>Arrimer les formations universitaires aux besoins de l'entreprise privée, dans une optique de marchandisation des universités</u> (vous reverrez ce concept à la fin du texte, mais probablement d'un autre œil !). </div>
<div style="text-align: justify;">
<b></b><br />
<br />
<b>MARCHANDISATION</b> <b>ET CONSOMMATION</b><br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Nous l'avons tous entendu ce mantra de la "marchandisation du savoir / éducation / universités", à un point tel qu'il devient banal. C'est comme le capitalisme: on regarde d'un air dubitatif ceux qui le remettent en question. Mais comme un poisson vivant dans l'eau polluée, on ne réalise pas à quel point ce qui nous semble indispensable en fait nous tue. Ce n'est pas l'eau qui tue les poissons, mais bien la pollution (toxicité de l'eau) ; ce n'est pas non plus le capitalisme qui tue, mais bien ses excès. Ce serait donc comme dire que l'eau polluée qui tue est, somme toute, bonne pour les poissons parce qu'elle contient tout de même des nutriments et les nourrit ! Gras, sucre, sel, cigarette, alcool, toxicité, capitalisme ! La dissonance est évidente, mais avons-nous su évaluer <u>en temps opportun</u> les dangers de leur consommation excessive et/ou à long terme?<br />
<br />
Je dis bien ici <u>consommation</u>. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Parce que la consommation est à la base de l'économie de marché (dite capitaliste) que plusieurs perçoivent comme étant le fondement de l'augmentation de la richesse et l'élévation du niveau de vie de tous, même les plus pauvres. Ils n'ont pas tout faux, mais l'envers de la médaille est occulté: ceux qui perdent au change n'ont plus le nécessaire (entendre <i>ressources</i>) pour parler suffisamment fort et que leur point de vue soit entendu !<br />
<br />
On pourrait prendre pour exemple les pays sous-développés, mais approchons-nous plutôt des conséquences locales d'une non-écoute, et ce, même en contexte démocratique (entendre <a href="http://www.dailymotion.com/video/xiyzhh_etienne-chouard-conference-le-tirage-au-sort-comme-bombe-politiquement-durable-contre-l-oligarchie_news"><i>oligarchie</i></a>). Par exemple, <a href="http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/351053/de-lourds-impacts-pour-le-saint-laurent">le gouvernement conservateur a récemment coupé 8 des 11 postes de chercheurs</a> sur la toxicologie du St-Laurent, et plus particulièrement sur les bélugas, qui sont un excellent indicateur du niveau de pollution globale du fleuve en raison de sa position de tête dans la chaîne alimentaire (faire ici un rapprochement avec l'humain).<br />
<br />
<i>Loin loin</i> <i>du sujet</i> vous me direz, mais cette coupure du gouvernement est faite au nom de l'économie (de marché) qui dicte (1) des compressions gouvernementales, mais surtout (2) la réduction des moyens de mesurer l'impact qu'auront les <a href="http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/317437/old-harry-les-forages-pourraient-debuter-en-2012">forages pétroliers d'Old Harry sur l'environnement</a> qui lui, par exemple, pourrait nuire à la sacro-sainte économie.<br />
<br />
Quel est le rapport ? Voyez ce qui suit.<br />
<br />
<b><i>ARGUMENT</i> ÉCONOMIQUE Vs <i>INTÉRÊT</i> ÉCONOMIQUE</b><br />
<br />
L'<u>argument</u> économique du gouvernement est d'effectuer des compressions budgétaires pour réaliser des économies au sein de l'appareil gouvernemental. Le réel <u>intérêt</u> économique, car nous ne parlons plus ici de l'argument mis à l'avant-plan, mais bien du but d'invoquer l'argument (entendre <i>appât</i>) qui lui, fait ombre au réel intérêt économique.<br />
<br />
Le réel <u>intérêt</u> économique donc, n'est pas de réaliser des économies en coupant des postes de chercheurs, mais bien de supprimer les sources de données et statistiques pouvant faire une tache dans le parcours théorique des bienfaits économiques d'Old Harry, et éventuellement ralentir, voire même empêcher l'exploitation pétrolière: ce qui est en fait le RÉEL enjeu économique. Mais celui-là, il est moins populaire, du moins, il pourrait générer plus de craintes.<br />
<br />
Alors on met de l'avant les coupures motivées par la réalisation d'économies de salaires de vieux intellectuels amoureux de bélugas inutiles, pendant qu'on retire les moyens de mesurer l'impact à long terme (tant environnemental qu'<u>économique</u>) que pourraient causer les forages. Mais qu'est-ce que le long terme pour un parti politique, 5 ans, tout au plus ?<br />
<br />
Qui perd alors au change ? Les 8 chercheurs ? Les bélugas ? La biodiversité du St-Laurent ? Aucun de ceux-là ne perd autant que la population humaine qui se prive d'un laboratoire qui permettrait de comprendre comment la pollution affecte les êtres au sommet de la chaîne alimentaire, tant pour le béluga que pour l'humain. Si tous ces acteurs ne parlent pas assez fort, l'exploitation se fera, et pollution ou risque de catastrophe écologique s'en suivra, le tout, probablement plus que 5 ans plus tard...<br />
<br />
Mentionnons que les bélugas du St-Laurent sont <a href="http://www.radio-canada.ca/actualite/semaineverte/ColorSection/peche/030706/beluga.shtml">anormalement atteints de cancer</a>s (3% dans le règne animal, 23% chez l'humain, 27% chez le béluga). Y aurait-il un lien à faire avec des cancers humains ? Qu'importe ! Le cancer est lucratif ! Qui investira pour mettre de l'avant un plan de prévention, limitant l'expansion économique (entendre<i> pollution et profit majoritairement privé</i>) ? Il est en effet bien plus lucratif de trouver médicaments et traitements pour soigner le (déjà) malade, que de prévenir l'apparition de la cause (entendre <i>mine d'or</i>) du besoin (entendre <i>soif</i>) en médicaments/traitement (entendre <i>vivre</i>) ! <i>Une mine d'or qu'est cette soif de vivre</i> ! Trop machiavélique pour être vrai.<br />
<br />
Vraiment ?<br />
<br />
Ce n'est que beaucoup plus tard que la population, une fois directement affectée -- et le lien de causalité établi (illusoire sans des données et statistiques) -- parlera assez fort pour qu'on l'entende. Mais il risque d'être trop tard... Qui alors perdra réellement au change, mais surtout, au profit de qui ? </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le lien avec la marchandisation des universités ? J'y arrive. </div>
<div style="text-align: justify;">
<b><br /></b>
<b>L'<i>ÉCONOVIE</i></b><br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
À quoi bon, dans un monde dominé par l'économie de marché, offrir des programmes pour lesquels on ne prévoit aucun débouché <u>économiquement</u> viable ? (Voir à ce sujet: "<a href="http://simoncrepeault.blogspot.ca/2012/02/petite-reflexion-sur-lutilite-et.html">Petite réflexion sur l’utilité et l’instrumentalisation des études et du savoir.</a>"). "L'économiquement viable" s'entend dans le cadre d'une économie de marché où les profits <u>doivent</u> indubitablement être au rendez-vous.<br />
<br />
Ainsi va l<i>'éconovie</i>, une adaptation du monde par et pour l'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Homo_economicus">homo œconomicus</a>. <br />
<br />
Tout ceci, parce que la consommation est le moteur de l'économie de marché: le producteur produit, le marchand marchande, le consommateur consomme ! Pour <i>créer</i> de la richesse ! Vraiment ?<br />
<br />
Les universités dans tout ça ?<br />
<br />
Former la main-d’œuvre de ce qui fait tenir en place cette roue infernale. Éduquer le "capital humain" pour qu'il puisse <i>servir</i> (entendre <i>outiller) </i>à la fois au (le) producteur produisant et au (le) marchand marchandant. En finalité, ces travailleurs (entendre <i>outils</i>) jouent leur rôle de consommateurs actifs suffisamment riches pour consommer ce à quoi ils sont <i>outillés</i> à produire.<br />
<br />
Je n'ai rien inventé ici, c'est le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fordisme">principe même du fordisme</a>, l'ère industrielle fait alors un réel bond en avant... Avions-nous d'abord préalablement maîtrisé <i></i>le saut, et d'autant plus l’atterrissage ?<br />
<br />
L'université (entendre <i>organe de transmission du savoir</i>), devenue indispensable en raison de l'avancée du savoir et des technologies, serait donc sur le point de devenir un maillon de la chaîne de l'<i>éconovie</i> pour laquelle on voue un culte, voire la finalité même de l'existence humaine ? <br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et si la puissance d'un pays se mesurait à ses richesse et diversité culturelles, à son savoir. Au nombre et à la qualité des penseurs, philosophes, sociologues, musiciens, artistes de toutes sortes. Tout plein de sciences "molles" (entendre <i>inutiles</i>). Qu'y découvririons-nous ? L'utopie diraient certains, l'enfer diront d'autres...<br />
<br />
Mais la justification de l'enfer se limiterait à comparer les pays opprimés en raison de leur refus d'entrer à pieds joints dans le tourbillon du commerce international (entendre <i>l'éconovie</i>), tel que pensé (entendre <i>prévu</i>) par les puissances colonialistes, qui en sont également les principales bénéficiaires...<br />
<br />
Le bouillon de culture n'a aujourd'hui de valeur que s'il est exporté, valorisé (entendre <i>cashé)</i>. De la culture sur demande, une formation universitaire sur demande, un savoir sur demande... Tout pour capitaliser, produire, vendre, "rendementer" sur investissement dans le but singulier de "créer de la richesse", que l'on associe à tort comme LE guichet unique menant au bien-être. Le bien-être n'est-il pas une finalité ? Ne peut-on pas le dissocier de l'<i>éconovie</i> ? Le bonheur serait donc un concept <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_n%C3%A9oclassique#Les_math.C3.A9matiques_comme_nouvelle_approche_de_l.27.C3.A9conomie">néo-classique</a> ?<br />
<br />
Le débat sur la hausse des frais de scolarité, qui n'a en fait <u>pas</u> eu lieu <u>avec</u> le gouvernement Charest, se veut en fait une expression par la population du seuil à ne pas dépasser, une limite à respecter, au-delà de laquelle l'emprise de l'économie sur ce qui se veut le patrimoine commun de l'humanité ne peut pas<i> tresspasser</i>: l'avancée du savoir et de la connaissance. Qu'aurait eu comme impact la <i>propriété</i> intellectuelle au temps de Cro-magnon ?<br />
<br />
La hausse des frais de scolarité s'inscrit dans une logique (redisons-le, mais cette fois-ci avec une perspective nouvelle), une <i>logique</i> de M_A_R_C_H_A_N_D_I_S_A_T_I_O_N du savoir ! Orienter la connaissance, <u>donc l'évolution humaine</u>, en fonction de ce qui est <u>économiquement rentable</u>, non plus <u>humainement viable</u> ! (Voir à ce sujet: <a href="http://simoncrepeault.blogspot.ca/2012/03/les-changements-climatiques-et-le.html">La capacité d'évolution humaine: Une remise en question par les changements climatiques</a>). <br />
<br />
L'humain a pourtant vécu des milliers d'années sans la marchandisation du savoir (imaginez le peuple inculte que nous serions si Cro-magnon avait "marchandisé" ses connaissances, limitant ainsi la transmission du savoir à ceux qui pouvaient se le permettre, et non les <i>meilleurs</i>... Desmarais fils n'a qu'hérité, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/George_W._Bush#George_W._Bush_:_sa_famille.2C_ses_.C3.A9tudes.2C_sa_carri.C3.A8re">W. Bush</a> aussi, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Oussama_ben_Laden#Biographie">Ben Laden</a> aussi, etc).<br />
<br />
<b>LE CULTE DE LA DÉESSE <i>ÉCONOMIA</i></b><br />
<br />
L'économie de marché serait-elle alors devenue une fin en soi, orientant tous les choix de société, quitte à opérer de "justes" sacrifices commandés par les gourous de la finance pour apaiser la colère ravageuse de la déesse <i>Économia</i> ?<br />
<br />
Tel Dieu, <i>Économia</i> ne serait indulgente qu'envers ses repentants... D'une grâce bienveillante, accueillant <i>inconditionnellement</i> ses brebis égarées, à <i>condition </i>qu'elles s'y convertissent et y fassent acte de foi... (et d'y ajouter le pléonasme <i>aveugle</i>...). <br />
<br />
Des méchants bébés gâtés ces étudiants qui <u>ne</u> se plaignent <u>que</u> pour une augmentation de 325$, 254$, puis 219$ par année... Peu importe le chiffre, c'est comme les 8 scouts en vacances (entendre <i>scientifiques barbus à bélugas</i>), les vrais enjeux, insidieux mais profonds, dépassent le simple montant de la hausse, dépassent les simples mises à pied de quelques scientifiques, dépassent le seuil d'attention du grand public préoccupé par ce qu'il y aura dans son assiette le soir, mais <i>victime</i> d'embonpoint... <br />
<br />
<b>POST-PARTUM</b><br />
<br />
Le mouvement de contestation naissant laisserait-il derrière lui un goût amer à la génération qui croyait pouvoir mettre au monde sans que sa vie n'en soit bouleversée ? Certains, de tous âges, adhèrent cependant à ce bouleversement et montrent un signe d'éveil après 40 ans de <i>service</i>, passant tranquillement de spectateurs à réels acteurs dans la (entendre <i>leur</i>) société et qui le font autrement qu'en <i>s'instrumentant. </i>L'espoir est là, mais... <br />
<br />
D'entendre, après plus de trois mois d'<i>opportunités</i> de discussion et de débat profond, des propos qui n'évoquent encore qu'une guerre de chiffres haussiers variant entre 0$ et 325$ par année, démontre qu'un vaste travail d'éducation populaire reste à faire. Les solutions pleuvent, mais n'incluent pas de hausse telle que le commande <i>Économia</i>, donc inacceptables pour le gouvernement... actuel.<br />
<br />
Le but de la hausse est bien l<u>'intégration économique</u> du savoir, non pas <u>le financement des universités</u> ! Le but de la hausse est également le désengagement progressif de l'État envers ce bien commun qu'est l'éducation, sous un prétexte de la juste part, pour mener en douce ce projet d'annexion au marché. À court terme, pour les myopes, le but de l'étirement du conflit étudiant, c'est de détourner l'attention d'un bilan idéologique peu reluisant, et non pas de jouer à l'entêté !<br />
<br />
Idéologie et débat de fond, confortablement vautrés à l'ombre d'un "fallace"...<br />
<br />
Que de maux et d'écrits pour de <i>si</i> simples chiffres, faisant ombrage à une idéologie que <i>notre</i> sinistre gouvernement n'ose même pas vendre ouvertement...<br />
<br />
Et après ? </div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<b>RENAISSANCE</b><br />
<br />
Il suffit d'écrire l'histoire...<br />
<br />
...<br />
<br />
Le futur, c'est aujourd'hui... </div>
</div>
Simon Crépeaulthttp://www.blogger.com/profile/07907086829452159322noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-34732884000109239852012-04-25T15:57:00.002-04:002012-09-08T00:42:22.021-04:00Au-delà de la grève étudiante...<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
Au-delà de la grève étudiante, des manifestations et des injonctions. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Au-delà du jeu politique d'influence, des stratégies de négociation, de "timing" électoral, de séduction de l'électorat. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Au-delà même de la hausse des frais de scolarité, de la réduction ou non de l'accessibilité aux études supérieures, de la gratuité scolaire. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Une prise de conscience réelle s'est amorcée.<br />
<br />
Conscience que ce que nous voulons n'arrive pas tel qu'on le voudrait. "Bébés gâtés" diront certains. "Idéalistes" diront d'autres. "Visionnaires" diront les plus téméraires ! Il n'en demeure pas moins, nos destins sont entre nos mains, il n'en tient qu'à nous. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le mouvement étudiant aura fait émerger 30 ans de profonds refoulements. La contestation de l'ordre établi ne peut se faire que dans un minimum de chaos, car justement, l'ordre est (était ?) É_T_A_B_L_I. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mais ce qui est beau, c'est le refus obstiné du mouvement d'accepter l'inacceptable. Malgré la désinformation, le lobby et la proximité entre privé et élus par exemple, l'avenir du peuple, dont la nouvelle génération s'en fait l'ambassadrice, est pris en main. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La jeunesse apporte un regard nouveau sur les aberrations devant lesquelles elle se bute; elle s'enfarge dans les absurdités, probablement par virginité d'esprit, tellement ces "évidences" héritées de la société ne sont pas encore tenues pour acquises, voire incomprises. <i>Qui comprend l'absurde ne le serait pas également</i> ? </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La jeunesse permet une remise en question de ce qui est établi, mais qui a pourri à la suite d'une succession d'années d'intérêts particuliers. De par son statut d'étudiant, la jeunesse, elle, peut faire passer ses intérêts personnels APRÈS ceux de la collectivité: pas encore de maison, voiture, sécurité d'emploi, dettes ou enfants à entretenir ou payer, comme ce sera le cas une fois qu'elle se sera profondément enlisée dans la cour des "grands": terrain miné de tentations matérielles et de considérations personnelles.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce que les étudiants et la jeunesse ont à entretenir cependant, ce sont le rêve et les idéaux. Car ce sont eux qui, en bouleversant les idées préconçues, incarnent l'évolution. L'esprit vierge des "préparvenus" de ce monde, dont la vue n'est pas <i>encore</i> limitée par de confortables œillères; qui sont à ce jour ni convaincus que les limites sont infranchissables, ni <i>corrompus</i> par les idées à constructions tant fallacieuses qu'insidieuses et issues d'un héritage qui n'a aujourd'hui rien à voir avec ce que la jeunesse antérieure concoctait en ses temps révolutionnaires... car elle aussi voyait à concrétiser ses rêves et ses idéaux... Leur poids démographique le leur aura permis... (voir à ce sujet "<a href="http://simoncrepeault.blogspot.ca/2011/06/imagine-parce-que-mes-illusions-je-ne.html">Idéalisme et rêverie: les réelles aspirations québécoises de changement</a>").</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cette jeunesse antérieure a vieilli, et avec elle se sont transformés ses idéaux, passant tristement d'un rêve à une réalité ne représentant plus les rêves initiaux. Mais cette "réalité" fut construite, et peut par le fait même être déconstruite à la fois par ses propres bâtisseurs et les "rénovateurs" des générations qui suivent. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Au-delà, donc, de la polarisation gauche/droite, fédéraliste/souverainiste, pour ou contre la hausse.<br />
<br />
Au-delà des oppositions jeunes/boomers, étudiants/travailleurs, gars/filles, yin/yan ! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Au-delà de la politique, et bien au-delà des partis, il y a les idées...<br />
<br />
Et ce sont ces idées que fait présentement émerger le mouvement étudiant. Les idées sont brassées, ne font pas l'unanimité et tant mieux ! Mais pour mettre de l'avant des idées nouvelles, matérialisées par de nouvelles priorités, l'ordre établi ne peut faire autrement que d'être bousculé, remis en question, remodelé.<br />
<br />
Le plus troublant, c'est que cet ordre est aussi défendu bec et ongles par ceux qui se prétendent être "l'autorité", et qui finalement occultent le vrai débat, pour des considérations immédiates, électoralistes, qui n'ont rien à voir avec un quelconque projet à long terme, si ce n'est que de <i>prendre</i> ce qui reste, pour le temps qui reste; tous conscients que la <i>fin</i> approche...<br />
<br />
Car en mode survie, le regard myope s'élève bien peu au-delà de l'horizon... </div>
</div>
Simon Crépeaulthttp://www.blogger.com/profile/07907086829452159322noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-58753764129345330142012-04-07T13:38:00.003-04:002012-09-15T08:57:02.490-04:00Le mouvement étudiant veille...<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
La hausse des frais de scolarité est plutôt facile à comprendre: le Québec n'a plus d'argent! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Admettons que c'était vrai. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Comme tout bon père de famille, la question qui devrait logiquement suivre est la suivante: mais où est donc passé cet argent ? Parce que l'État a des revenus; il a aussi des dépenses. Et une gestion comptable se résume à additionner les uns et y soustraire les autres, vous arriverez à un solde. S'il est positif, on est heureux, on fête et on baisse les impôts! S'il est négatif par contre, une correction s'impose: on doit soit hausser les revenus et/ou réduire les dépenses. Ça semble logique, non ? Mais rien n'est plus faux ! </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
C'est pourtant ce raisonnement qui sert de prémisse à l'argumentaire entier du gouvernement entourant la hausse des frais
de scolarité.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Toute la question de la répartition et de la provenance des revenus et des dépenses a été évacuée !
On saute aux conclusions comptables en voyant le solde négatif sans se
poser de question à savoir comment en sommes-nous arrivés là ? C'est là que ça se corse et que plusieurs décrochent: comment sommes-nous arrivés à réduire une question si complexe à sa plus
simple expression pour conclure qu'un solde négatif impose
automatiquement une hausse des revenus et/ou une baisse des dépenses ?</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les motifs de la hausse des frais de scolarité ne seraient-ils en fait qu’une immense
fraude, comme le fut jadis (et encore !) l’idéal du capitalisme faussement édulcoré par les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/New_Deal#Le_New_Deal_et_le_keyn.C3.A9sianisme">politiques keynésiennes</a>, suivi par le boom économique de la 2e Guerre, pour ensuite être propulsé par la consommation de masse qui s’en suivit ?</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Si à la base, aucune remise en question n'est faite sur les raisons de ce solde négatif, comment réellement s'en sortir sans perpétuer l'erreur ? Certainement pas en augmentant les revenus et en limitant les dépenses: un examen complet de la situation actuelle est capital, mais surtout la remise en question des suites d'événements qui nous ont menées à cet impasse. Le faisons-nous cet examen complet de la situation ? </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Voilà où en est arrivé le mouvement étudiant qui ne contestait à la base que les frais de scolarité. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
Un petit retour en arrière s'impose. <br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Rappelons que les années 80 et les vagues successives de déréglementation et de déconstruction d'acquis sociaux auraient dû mettre fin à l’idéalisation de l'économie de marché, mais le crédit et son corolaire (l’endettement)
compensèrent la perte du pouvoir d’achat des consommateurs dû aux politiques néo-libérales: un
respirateur artificiel en attendant de trouver une solution viable, toujours en attente...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mais si le crédit en a appauvri plusieurs en leur permettant de
maintenir leur niveau de consommation sans nécessairement avoir besoin
de revendiquer de meilleurs salaires, il en aura enrichi d’autant plus
une minorité qui a fait croire à
l’augmentation globale de la richesse, tandis qu'elle ne
représente en fait que les miettes d’un gros gâteau que se partage la
minorité. La majorité survit avec le crédit et les miettes.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le gâteau grossit donc, les miettes augmentent alors, mais demeurent
tout de même des miettes ! La plupart des mouettes n’auront jamais accès
au gâteau tant convoité. Mais le gâteau rempli tout de même sa fonction
d’entretenir le rêve d’y goûter un jour – et de là sa pertinence. C’est
la carotte qui motive l’âne. Sommes-nous tous si bêtes ?</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La hausse des frais de scolarité s’inscrit dans la même logique de
marchandisation: c’est le crédit privé qui permet au gouvernement d'imposer la hausse des frais de scolarité sans qu’il n'y ait
trop d’opposition au sein de la population, du moins, c'est ce qu'il croit. Mais
le crédit privé n’a pas toujours été aussi accessible et donc envisagé
comme solution de rechange. Sans cet outil, la hausse des frais de
scolarité ne serait tout simplement pas envisageable, tout comme ce fut
le cas lors de la diminution des acquis sociaux sous les Gouvernements Reagan et
Thatcher (années 80) qui influencèrent grandement l'économie mondiale.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les politiques sociales des Trente Glorieuses, dont le droit à
l’éducation qui y est issu, sont en fait des concessions faites par
l’occident en réaction au socialisme de l’est: édulcorer le capitalisme
et tempérer les excès du libre-marché. Il en résulta deux pactes internationaux distincts (<a href="http://treaties.un.org/Pages/ViewDetails.aspx?src=TREATY&mtdsg_no=IV-4&chapter=4&lang=fr">PIDCP</a> et <a href="http://treaties.un.org/Pages/ViewDetails.aspx?src=TREATY&mtdsg_no=IV-3&chapter=4&lang=fr">PIDESC</a>) qui n'étaient pas à la base destinés à être <a href="http://www.ohchr.org/Documents/Publications/training13fr.pdf">scindés en deux</a>. Afin qu'ils soient tous deux ratifiés par la majorité des pays membres de l'ONU, le seul compromis possible était la scission qui donna lieu à deux protocoles respectifs de mise en oeuvre, dont <a href="http://treaties.un.org/Pages/ViewDetails.aspx?src=TREATY&mtdsg_no=IV-3-a&chapter=4&lang=fr">celui du PIDESC</a> qui ne vit le jour qu'en 2008, mais qui n'est ratifié à ce jour que par 8 pays... </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L'on créa donc des droits fondamentaux, les uns (PIDCP) de première et les autres (PIDESC) de seconde classe ou génération. Cette confrontation entre deux idéologies (capitalisme et communisme) fit en sorte que les droits économiques et sociaux du PIDESC furent à tout le moins "tolérés" par l'occident: c'est tout un jeu de négociations que de "plaire" à suffisamment de pays pour aboutir à deux pactes internationaux que ratifieront une majorité de pays, sans toutefois que le second (le PIDESC) ne soit contraignant, faute de protocole de mise en oeuvre...<br />
<br />
La fin de la guerre froide et la chute de l’URSS délièrent
progressivement la retenue qu’avait l’occident envers le libre-marché
pour lui donner plein gaz en réduisant peu à peu les mesures sociales
héritées de la période de séduction (New Deal avec Roosevelt, politiques keynésiennes donnant suite aux Trente Glorieuses d’après-guerre), qui n’avait
jusqu’alors jamais montré ses vraies couleurs, ses vraies dents. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La
réelle « menace » socialiste étant alors une époque révolue à partir des
années 1990, le champ est libre pour le néo-libéralisme pur, concrétisé
d'abord par la hausse des frais de scolarité du début des
années 1990, tout juste après la chute de l’Union soviétique, et donnant lieu à celle dont nous
sommes présentement les témoins. Ce ne serait donc qu'un début...<br />
<br />
Mais le mouvement étudiant veille, se présente en chien de garde obstiné, refuse de perpétrer ces mêmes erreurs, refuse l'endettement profitant aux mieux nantis et refuse que croissent les inégalités et les écarts de richesse...<br />
<br />
Le mouvement veille...</div>
</div>
Simon Crépeaulthttp://www.blogger.com/profile/07907086829452159322noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-73217521126433142682012-03-21T14:36:00.003-04:002013-01-24T10:34:33.521-05:00La capacité d'évolution humaine: Une remise en question par les changements climatiques<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<style>
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</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
L’existence des
changements climatiques n’étant plus contestée, le débat ne
porte plus sur leur survenance, mais bien sur l’ampleur des changements et à la
vitesse à laquelle ils s’opéreront. Qu’il s’agisse de l’élévation extrême du niveau
de mer, des inondations, la salinisation des terres ou l’augmentation de la
fréquence des vagues de chaleur et de sécheresses<span class="MsoFootnoteReference" style="color: blue; font-size: x-small;">[1]</span>,
les changements climatiques auront inévitablement des
conséquences bien réelles sur l’environnement de l’humain et donc, l’humain
lui-même<span class="MsoFootnoteReference" style="color: blue; font-size: x-small;">[2]</span>. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
L’histoire nous
enseigne également que la Terre aura traversé deux grandes phases d’extinctions. La première aurait engendré la disparition de 90% des espèces,
tandis que la seconde en aurait rayé près de 50% de la surface de la Terre<span class="MsoFootnoteReference" style="color: blue; font-size: x-small;">[3]</span>.
Plus près de nous, un nombre croissant de chercheurs
en écologie pense qu’une troisième extinction d’ampleur comparable aux deux
précédentes est actuellement en cours, laquelle serait, contrairement aux deux
premières, principalement le résultat des activités humaines<span class="MsoFootnoteReference" style="color: blue; font-size: xx-small;">[6]</span>.
Il est dès lors sérieusement envisageable que l’humanité soit du nombre des
espèces qui seront menacées d’extinction, sinon directement, indirectement par
le bouleversement des écosystèmes dont dépendent les humains<span class="MsoFootnoteReference" style="color: blue; font-size: xx-small;">[7]</span>. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
Si les espèces
n’ont pu réussir à survivre aux extinctions massives, c’est qu’elles n’auront
pas eu le temps de s’adapter à la modification trop rapide de leur
environnement<span class="MsoFootnoteReference" style="color: blue; font-size: xx-small;">[8]</span>. L’humain ne
fait pas exception à la règle, mais se distingue des autres formes de vie en
plusieurs points, notamment en ce qui a trait à la conscience de sa propre finitude<span class="MsoFootnoteReference" style="color: blue; font-size: xx-small;">[9]</span>
(laquelle n’est plus directement conditionnée par les ressources locales) et par
le fait qu’il est en mesure de s’autoréguler, gage d’une meilleure vie en
société, <i>a fortiori </i>garants de sa
survie. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
Or, depuis le
redressement de notre ancêtre primate jusqu’au système sociétal complexe
actuel, et maintenant, face à la réalité des changements climatiques et des
menaces pour la survie de l’humanité, l’on serait en droit de s’attendre à ce
que l’évolution de l’humain <span lang="FR" style="color: black;">—</span> en ce qu’il est conscient de lui-même et de son impact
sur la planète<span class="MsoFootnoteReference" style="color: blue; font-size: xx-small;">[10]</span> <span lang="FR" style="color: black;">—</span>
fasse en sorte qu’il soit capable de voir à son bien-être et à sa pérennité en
s’autorégulant<span class="MsoFootnoteReference" style="color: blue; font-size: xx-small;">[11]</span>, notamment à
l’aide du système de droit qu’il s’est donné, pour veiller à accomplir ce que
ses gènes lui dictent <span lang="FR" style="color: black;">—</span> trait d’ailleurs commun à toute forme de vie <span lang="FR" style="color: black;">—</span> soit la croissance de son espèce, mais surtout, et
sans compromettre,
la perpétuation de ses gènes. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
Rien n’est
cependant moins certain que de tenir pour acquise l’existence d’une
« sagesse implicite » de l’homme. En effet, </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 37.95pt 0.0001pt 1cm; text-align: justify;">
<span lang="FR" style="color: black;">[Si] la science et [la] technologie
apparaissent comme d'admirables instruments de connaissance et de maîtrise, [i]ls
ne sont pourtant pas programmés pour garantir la réussite et promouvoir le bien
intégral ni le bonheur de l'homme. L'excès même de leur performance et les
abîmes qu'elles creusent devant nous, contraignent à poser la <i>question
éthique </i>: dès lors qu'un projet existe, l'être humain conscient,
responsable et solidaire ne peut faire l'impasse sur sa cohérence. Il a conquis
une indéniable maîtrise ; il n'en éprouve désormais que plus intensément
l'urgence d'une maîtrise de sa maîtrise — l'indispensable contrepoids d'une <i>«sagesse»</i>.<span class="MsoFootnoteReference" style="color: blue; font-size: xx-small;">[12]</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
Cette
« sagesse » pourrait être traduite par les règles et normes propres à
la société humaine. Les propos de Rachel Carson à cet effet sont d'ailleurs éloquents : « We
still talk in terms of conquest… I think <span lang="FR" style="color: black;">we're </span><span lang="FR" style="color: black; line-height: 150%;">challenged, </span><span lang="FR" style="color: black; line-height: 150%;">as </span><span lang="FR" style="color: black; line-height: 150%;">mankind has never been challenged before, </span><span lang="FR" style="color: black; line-height: 150%;">to </span><span lang="FR" style="color: black; line-height: 150%;">prove our maturity </span><span lang="FR" style="color: black; line-height: 150%;">and
our </span><span lang="FR" style="color: black; line-height: 150%;">mastery, not of
nature but of ourselves </span><span lang="FR" style="color: black; line-height: 150%;">»<span class="MsoFootnoteReference" style="color: blue; font-size: xx-small;">[13]</span>.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
À cet égard, la
menace à divers éléments essentiels à la perpétuation de l’humanité, en
particulier la menace à la vie, fait l’objet de droits fondamentaux reconnus à l’homme<span class="MsoFootnoteReference" style="color: blue; font-size: xx-small;">[14]</span>.
Le droit à la vie a un statut particulier au sein de tous les droits, soit le
statut de norme impérative de <i>jus cogens</i><span class="MsoFootnoteReference" style="color: blue; font-size: xx-small;"><span lang="FR">[15]</span></span>,
que <span lang="FR" style="color: black;">le Comité des droits de l’homme a qualifié de « « droit suprême », « à
la base de tous les droits de l’homme », et « pour lequel aucune dérogation
n’est autorisée », même en cas de danger public exceptionnel »</span><span class="MsoFootnoteReference" style="color: blue; font-size: xx-small;">[16]</span>.
Malgré cette « glorification » du droit à la vie, ce dernier souffre
de quelques exceptions<span class="MsoFootnoteReference" style="color: blue; font-size: xx-small;">[17]</span>
et demeure bien incertain, voire même illusoire lorsqu’il s’agit de le faire
valoir pour contrer les causes des changements climatiques<span class="MsoFootnoteReference" style="color: blue; font-size: xx-small;">[18]</span>.
</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
Considérant que
ce sont principalement les impératifs de croissance économique qui sont
conditionnés par une utilisation de ressources énergétiques (pétrole, charbon,
gaz naturel) qui elles, sont en grande partie la cause même des changements
climatiques, et étant élevé au plus haut rang des droits humains, le droit
fondamental à la vie devrait passer avant toutes considérations économiques et
devrait se voir accorder la priorité en toutes circonstances<span class="MsoFootnoteReference" style="color: blue; font-size: xx-small;">[19]</span>,
au-dessus de tout autres valeurs et intérêts<span class="MsoFootnoteReference" style="color: blue; font-size: xx-small;">[20]</span>.<br />
<br />
Ce n’est malheureusement pas ce que l’on constate à la lecture du plus récent
rapport annuel de l’ONU qui se prononce et affirme que si <span lang="FR" style="color: black;">« [l]es
changements climatiques ont des incidences manifestes sur l’exercice des droits
de l’homme, […] il est moins évident de déterminer si, et dans quelle mesure,
elles peuvent être qualifiées de violations des droits de l’homme d’un point de
vue strictement juridique »<span class="MsoFootnoteReference" style="color: blue; font-size: xx-small;">[21]</span>. L'on considère même qu' « il [serait] douteux qu’un particulier puisse tenir un
État responsable d’une atteinte à ses droits imputable aux changements
climatiques »<span class="MsoFootnoteReference" style="color: blue; font-size: xx-small;">[22]</span>.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<span lang="FR" style="color: black;">À l'opposé, certains diront que ce sont justement les droits humains qui dépendent du développement économique: la richesse produite contribuerait à la mise en place de normes protégeant les droits humains. À mon avis, rien n'est plus faux. Au regard des changements climatiques, si le développement
économique était réellement un facteur de protection des droits humains, comment expliquer la
cause anthropique du réchauffement climatique ? </span><span lang="FR" style="color: black; font-family: "Times New Roman"; font-size: 12pt;">L'atteinte à l’environnement serait donc inversement
proportionnelle à la croissance ? </span><span lang="FR" style="color: black;">Si c'était le cas, nous ne serions pas dans la
situation périlleuse dans laquelle nous sommes présentement, puisque le
paradigme des derniers siècles fut justement le développement économique et la
croissance à son paroxysme. </span>
<style>
<!--
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</style> <span lang="FR" style="color: black;"> </span><br />
<br />
<span lang="FR" style="color: black;">Considérant que ce sont principalement les pays en voie de développement et sous développés qui seront les plus durement touchés par les changements climatiques, il faudrait donc admettre que dans bien des cas, le développement économique et la technologie qui en découle, étant
à l’origine des changements climatiques, sont plutôt une menace aux droits
humains qu’une bénédiction. </span>
</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<span lang="FR" style="color: black;">Les récents
constats d’échec face à la lutte aux changements climatiques appuient d’ailleurs les tendances selon lesquelles, malgré les
mesures élaborées depuis la prise de conscience de notre impact sur la planète,
la dégradation environnementale non seulement se perpétue<span class="MsoFootnoteReference" style="color: blue; font-size: xx-small;">[23]</span>,
mais s’accélère et l’humanité demeure spectatrice devant l’indissociable archétype
du système économique capitaliste qu’est la croissance perpétuelle<span class="MsoFootnoteReference" style="color: blue; font-size: xx-small;">[24]</span>.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
Ceci pourrait
traduire en fait l’incapacité de la race humaine d’assurer sa propre survie,
même en faisant appel à ses droits fondamentaux suprêmes. Son système
d’autorégulation sociétal inadapté à la réalité des changements climatiques
serait-il le symptôme d’une réalité bien plus dramatique, soit la limite de sa propre
capacité d’évolution ? Faudrait-il conclure impuissamment que le déclin de
l’humanité n’aura été en fait que le cycle naturel de l’extinction des espèces
qui n’ont pu ou su s’adapter ? Que, malgré la conscience de sa propre finitude,
l’humain n’est finalement pas si différent des autres formes de vies, puisqu’il
n’aura su reconnaître les signes avant-coureurs <span lang="FR" style="color: black;">—</span> pourtant bien clairs <span lang="FR" style="color: black;">—</span> lui
indiquant que son environnement ne peut soutenir une telle croissance, une
telle consommation, une telle espèce ?</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 12pt;">Se pourrait-il, au contraire, que germent présentement les bribes d’un
nouveau droit : signe de la capacité d’évolution humaine, non pas en
assurant une fois de plus sa survie en modifiant son environnement, mais bien, cette
fois-ci, en modifiant son <u>propre</u> comportement et son système sociétal au
moyen de l’adaptation de ses fondements juridiques afin qu’ils puissent tenir compte
des limites de son environnement, mais surtout du rythme auquel les changements
climatiques s’opèreront, ceci présupposant le désir de l’humain d’assurer sa
survie et celle des générations futures ? </span><br />
<br />
<span lang="FR" style="color: black; font-family: "Times New Roman"; font-size: 12pt;">Ou bien alors, le droit
serait-il devenu autonome et insensible au concept de Justice, s’étant trop éloigné de ses fondements de
justice naturelle et devenant l’outil d’intérêts économiques à court terme, témoignant de la bêtise humaine et
de l’abîme grandissant entre le droit et ses assises morales, éthiques et
philosophiques ?</span>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<br clear="all" /></div>
<hr size="1" style="margin-left: 0px; margin-right: 0px;" width="33%" />
<div id="ftn" style="text-align: justify;">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6280495407609099958#_ftnref" name="_ftn1" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt;">[1]</span></span></a><span style="font-size: 10pt;"> Voir Groupe d’experts
intergouvernemental sur l’évolution du climat, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Changements climatiques 2007 : Rapport de synthèse</i> (2007) <http: ar4="" ar4_syr_fr.pdf="" assessment-report="" pdf="" syr="" www.ipcc.ch="">
à la p 30. [GIEC]</http:></span></div>
</div>
<div id="ftn" style="text-align: justify;">
<div class="MsoNormal">
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6280495407609099958#_ftnref" name="_ftn2" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt;">[2]</span></span></a><span style="font-size: 10pt;"> Mon analyse portant sur
les droits spécifiques à l’humain, j'omets le courant écocentriste (<i style="mso-bidi-font-style: normal;">deep ecology</i>) selon lequel
« l’homme ne se situe[rait] pas au sommet de la hiérarchie du vivant, mais
s’inscri[rait] au contraire dans le tout qu’est l’écosphère ». Voir
Jean-Maurice Arbour et Sophie Lavallée, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Droit
international de l’environnement</i>, Coansville, Yvon Blais, 2006 à la p 125.
[Arbour Lavallée, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">droit international</i>]
; L’anthropocentrisme est d’ailleurs vivement critiqué: « [It] </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">will remain ineffective </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">as a </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">tool for environmental protection unless </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">it </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">adopts </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">a </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">holistic, species-centred approach ». </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">Laurence </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">H </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">Tribe, « Ways Not to Think about Plastic Trees : New Foundations
for Environmental Law » </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">(1974) 83 </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">Yale L</span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">J </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">1315</span></div>
</div>
<div id="ftn" style="text-align: justify;">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6280495407609099958#_ftnref" name="_ftn3" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt;">[3]</span></span></a><span style="font-size: 10pt;"> </span><span style="font-size: 10pt;">La première ayant eu lieu
il y a 245 millions d’années dû au mouvement des plaques continentales; la
seconde ayant eu lieu il y a 65 millions d’années probablement dû à la
collision d’un astéroïde géant. Voir Robert E. Ricklefs et Gary L. Miller, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Écologie</i>, 4<sup>e</sup> éd, Bruxelles,
De Boeck Université, 2005 à la p 361.</span><br />
<div id="ftn" style="text-align: justify;">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6280495407609099958#_ftnref" name="_ftn5" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""></a></div>
</div>
<span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;"></span></div>
</div>
<div id="ftn" style="text-align: justify;">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6280495407609099958#_ftnref" name="_ftn4" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt;">[4]</span></span></a><span style="font-size: 10pt;"> </span><span style="font-size: 10pt;">Voir [GIEC] <i style="mso-bidi-font-style: normal;">supra</i> note 1 à la p 39.</span><a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6280495407609099958#_ftnref" name="_ftn5" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt;">5]</span></span></a><span style="font-size: 10pt;"> </span><span style="font-size: 10pt;">Sumudu Atapattu, « Global
Climate Change : Can Human Rights (and Human Beings) Survive this
Onslaught ? »(2008-09) 20 Colo J Int'l Envtl L & Pol'y 35 à la p
36 : « </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">In short,
global climate change could jeopardize the very survival </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">of </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">human </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">beings on the
planet. » [Atapattu Global Climate Change] ; </span><span style="font-size: 10pt;">Burns H. Weston, « </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">Climate
Change </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">And </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">Intergenerational
</span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">Justice: </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">Foundational </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">Reflections » (2007-2008) </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">9 Vt. J. Envtl. L. 375 à la p 375 [Burns] ; </span><span style="font-size: 10pt;">Rein Müllerson, « Right
to Survival as Right to Life of Humanity » (1990-1991) </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">19 Denv. J. Int'l L. & Pol'y 47
à la p 49. [Müllerson].</span><span style="font-size: 10pt;"> </span></div>
</div>
<div id="ftn" style="text-align: justify;">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6280495407609099958#_ftnref" name="_ftn6" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt;">[6]</span></span></a><span style="font-size: 10pt;"> P.H. Raven, « The
politics of preserving biodiversity » (1990) 40 Bio-Science 769 ; M.E.
Soulé, « Conservation : Tactics for a constant crisis » (1991)
253 Science 744.</span></div>
</div>
<div id="ftn" style="text-align: justify;">
<div class="MsoNormal">
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6280495407609099958#_ftnref" name="_ftn7" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt;">[7]</span></span></a><span style="font-size: 10pt;"> Laura Westra,
« Ecological Integrity and Biological Integrity : The Right to Life
and the Right to Health in Law » (2009) </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">18 Transnat'l L. & Contemp. Probs. 3, à
la p 4</span><span style="font-size: 10pt;">.</span></div>
</div>
<div id="ftn" style="text-align: justify;">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6280495407609099958#_ftnref" name="_ftn8" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt;">[8]</span></span></a><span style="font-size: 10pt;"> « L’extinction est un
processus naturel qui exprime l’incapacité d’une espèce à s’adapter ».
Voir Robert E. Ricklefs et Gary L.
Miller, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Écologie</i>, 4<sup>e</sup> éd,
Bruxelles, De Boeck Université, 2005 à la p 361.</span></div>
</div>
<div id="ftn" style="text-align: justify;">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6280495407609099958#_ftnref" name="_ftn9" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt;">[9]</span></span></a><span style="font-size: 10pt;"> Edouard Boné, « La
coupure gique » (1994) 50 </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">Laval
théologique et philosophique 1 p 61, à la p 67.</span><span style="font-size: 10pt;"></span></div>
</div>
<div id="ftn" style="text-align: justify;">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6280495407609099958#_ftnref" name="_ftn10" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt;">[10]</span></span></a><span style="font-size: 10pt;"> Sandrine Maljean-Dubois et
Vanessa Richard, « Mécanismes internationaux de suivi et de mise en œuvre
des conventions internationales de protection de l’environnement », (2004)
9/2004 Gouvernance mondiale au ¶ 11; citant Alexandre Kiss, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Droit international de l’environnement</i>,
Paris, Pedone, 1989. </span></div>
</div>
<div id="ftn" style="text-align: justify;">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6280495407609099958#_ftnref" name="_ftn11" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt;">[11]</span></span></a><span style="font-size: 10pt;"> L’autorégulation entendue
ici au sens de se contraindre soi-même par des lois, par opposition à
l’autorégulation au sens biologique. </span></div>
</div>
<div id="ftn" style="text-align: justify;">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6280495407609099958#_ftnref" name="_ftn12" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt;">[12]</span></span></a><span style="font-size: 10pt;"> Edouard Boné, « La
coupure anthropologique » <i style="mso-bidi-font-style: normal;">supra</i>
note 9 </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">à la p 67.</span><span style="font-size: 10pt;"></span></div>
</div>
<div id="ftn" style="text-align: justify;">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6280495407609099958#_ftnref" name="_ftn13" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt;">[13]</span></span></a><span style="font-size: 10pt;"> </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">Cité dans Philip Cafaro, « Thoreau,
Leopold and Carson: Toward </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">an </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">Environmental
Virtue Ethics » (2001)</span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;"> 22 </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">Environmental
Ethics and </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">Law<i> </i></span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">3 à la p 12.</span><span style="font-size: 10pt;"></span></div>
</div>
<div id="ftn" style="text-align: justify;">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6280495407609099958#_ftnref" name="_ftn14" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt;">[14]</span></span></a><span style="font-size: 10pt;"> Notamment à l'article 6 (1)
du <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Pacte international relatif aux droits
civils et politiques </i>(PIDCP); article 2 de la </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span lang="FR" style="font-size: 10pt;">Convention de sauvegarde des
droits de l'homme et des libertés fondamentales</span></i><span lang="FR" style="font-size: 10pt;">. </span><span style="font-size: 10pt;"></span></div>
</div>
<div id="ftn" style="text-align: justify;">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6280495407609099958#_ftnref" name="_ftn15" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt;">[15]</span></span></a><span style="font-size: 10pt;"> <i style="mso-bidi-font-style: normal;">V. Streletz, Kessler et Krenz c. Allemagne</i>, 22 mars 2001, Cour Eur.
D.H. (Grde. Ch.), aux ¶ 92, 94; voir <i style="mso-bidi-font-style: normal;">infra</i>
(2.1.)</span></div>
</div>
<div id="ftn" style="text-align: justify;">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6280495407609099958#_ftnref" name="_ftn16" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt;">[16]</span></span></a><span style="font-size: 10pt;"> Haut-Commissaire des
Nations Unies, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Rapport du
Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme sur les liens entre
les changements climatiques et les droits de l’homme</i>, Doc off AG NU, (15
janvier 2009), 10<sup>e</sup> sess, Doc. A/HCR/10/61 au ¶ 21, en ligne :
<</span><a href="http://www2.ohchr.org/english/bodies/hrcouncil/docs/10session/A.HRC.10.61_fr.pdf"><span style="font-size: 10pt;">http://www2.ohchr.org/english/bodies/hrcouncil/docs/10session/A.HRC.10.61_fr.pdf</span></a><span style="font-size: 10pt;">> [<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Rapport
HCNU</i>]; Voir par exemple l'article 4(2) du <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Pacte international sur les droits civils et politiques</i>, l'article
15(2) de la <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Convention européenne</i>,
l'article 27 de la <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Convention
interaméricaine</i>, l'article 4 de la <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Charte
arabe</i>. </span></div>
</div>
<div id="ftn" style="text-align: justify;">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6280495407609099958#_ftnref" name="_ftn17" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt;">[17]</span></span></a><span style="font-size: 10pt;"> Notamment en ce qui a trait
à la peine de mort (art. 6 (2) PIDCP; art. 2(1) de la </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span lang="FR" style="font-size: 10pt;">Convention
de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales</span></i><span style="font-size: 10pt;">) et l’exigence de gestes
positifs des soins médicaux. </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">Bien que le droit à la vie impose aux États de prendre des mesures
positives pour le protéger, les conditions essentielles à la vie, tel la santé,
la nourriture suffisante, l’accès à l’eau et à un logement convenable
n’imposent aux États de prendre des mesures positives que dans les limites de
leur capacité (voir le <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Pacte
international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC)</i>
qui n’a pas de force contraignante), ce qui laisse une marge de manœuvre
suffisante pour que ne se concrétisent que dans un avenir lointain les droit
énoncés. </span><span style="font-size: 10pt;"></span></div>
</div>
<div id="ftn" style="text-align: justify;">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6280495407609099958#_ftnref" name="_ftn18" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt;">[18]</span></span></a><span style="font-size: 10pt;"> <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Rapport HCNU</i> <i style="mso-bidi-font-style: normal;">supra </i>note
16 au ¶ 70.</span></div>
</div>
<div id="ftn" style="text-align: justify;">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6280495407609099958#_ftnref" name="_ftn19" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt;">[19]</span></span></a><span style="font-size: 10pt;"> B.G. Ramcharan, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">The Right to life</i>, Dordrecht, Martinus
Nijhoff Publishers, 1983, à la p 14.</span></div>
</div>
<div id="ftn" style="text-align: justify;">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6280495407609099958#_ftnref" name="_ftn20" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt;">[20]</span></span></a><span style="font-size: 10pt;"> Müllerson <i style="mso-bidi-font-style: normal;">supra </i>note 3 </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">à la p 49. </span><span style="font-size: 10pt;"></span></div>
</div>
<div id="ftn" style="text-align: justify;">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6280495407609099958#_ftnref" name="_ftn21" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt;">[21]</span></span></a><span style="font-size: 10pt;"> <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Rapport HCNU,</i> <i style="mso-bidi-font-style: normal;">supra </i>note
16 au ¶ 70.</span></div>
</div>
<div id="ftn" style="text-align: justify;">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6280495407609099958#_ftnref" name="_ftn22" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt;">[22]</span></span></a><span style="font-size: 10pt;"> <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Ibid,</i> au ¶ 72.</span></div>
</div>
<div id="ftn" style="text-align: justify;">
<div class="MsoNormal">
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6280495407609099958#_ftnref" name="_ftn23" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt;">[23]</span></span></a><span style="font-size: 10pt;"> </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">Pour le constat d’échec : « 13. </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">L’environnement mondial continue d’être
malmené. La réduction de la diversité biologique se poursuit, les ressources
halieutiques continuent de se réduire, la désertification progresse dans des
terres naguère fertiles, les effets préjudiciables du changement climatique
sont déjà évidents, les catastrophes naturelles sont de plus en plus fréquentes
et dévastatrices et les pays en développement, de plus en plus vulnérables, et
la pollution de l’air, de l’eau et du milieu marin continue de priver des
millions d’individus d’une existence convenable. »</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoFootnoteText">
<span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">Pour la non remise en question de la
croissance et du développement, nécessairement « durable » :
« 14. </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">La mondialisation a donné
une dimension supplémentaire à ces problèmes.<u> L’intégration rapide des
marchés, la mobilité des capitaux et l’accroissement sensible des flux
d’investissement dans le monde entier créent à la fois de nouveaux défis et de
nouvelles possibilités dans la poursuite du développement durable</u> […]. ». </span><span style="font-size: 10pt;">Voir <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Rapport du Sommet mondial pour le développement durable</i>, Doc off
NU, 2002</span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">A/CONF.199/20</span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">, </span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;">F.03.II.A.1.</span><span lang="FR" style="color: black; font-size: 10pt;"> aux art 13 et 14.</span><span style="font-size: 10pt;"></span></div>
</div>
<div id="ftn" style="text-align: justify;">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6280495407609099958#_ftnref" name="_ftn24" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 10pt;">[24]</span></span></a><span style="font-size: 10pt;"> Voir généralement Serge
Latouche, « La décroissance est-elle la solution de la crise ? »
(2010) 40 : 2 Écologie & politique 51.</span></div>
</div>
</div>
</div>
Simon Crépeaulthttp://www.blogger.com/profile/07907086829452159322noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-14326984117974611612012-02-23T13:16:00.002-05:002014-03-10T22:56:35.100-04:00Petite réflexion sur l’utilité et l’instrumentalisation des études et du savoir.<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<style>
<!--
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</div>
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<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Dans un clan, il y a 10 000 ans, des chasseurs s’en allant
chasser maîtrisaient bien cet art : ils y consacraient la majeure partie
de leur temps, mais ils réussissaient à se nourrir convenablement.
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Puis un jour, un faiblot naquit et survécut. Devenu homme,
en partie infirme, il était mésadapté pour la chasse. Ça lui valut bien des reproches, car on ne
savait que faire de lui : les femmes à leur besogne, les hommes à la
chasse. Que faire d’un « ni femme, ni chasseur » ?<br />
<br />
Que
pouvait-il apporter au clan ? À leurs yeux: Rien, strictement rien. S’il semait quelque
chose, c’était bien de la discorde à propos des ressources alimentaires si
précieuses qu’il siphonnait sans contrepartie. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Il se mit donc à errer et à observer les chasseurs s’en
allant chasser. Et des années de ressources gaspillées en capital humain et en vivres
s’écoulèrent… </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le clan, exaspéré de subventionner ce parasite, le bannit.
Plus jamais ils ne le revirent. De quoi s’étaient-ils privés? Jamais ils ne le surent.<br />
<br />
Ce qu’ils savaient par contre - et de là l'intérêt - c’est qu’une bouche à nourrir n’était
plus des leurs, et que dès son départ, tous bénéficiaient d’une ration de plus.<br />
<br />
Ça leur suffisait. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Mais qu’avait-il fait ce cancre pendant toutes ces années ?<br />
<br />
L’observation
lui permit de construire sa pensée et développer des techniques de chasse mieux
adaptées. Il développa aussi des armes plus efficaces qui ne nécessitaient non plus
de force brute, mais oh combien d’agilité. Ses découvertes s’en allèrent
avec lui, plus jamais le clan ne le revit. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le clan survécut bien des années durant, jusqu’au jour où la
nourriture vint à manquer : la croissance des clans rivaux avait décimé
tout le gibier en amont. Jamais ils n’avaient vu de telles techniques de
chasse, mais surtout, jamais ils n'avaient vu une proportion si petite de chasseurs pour une population
si vaste. Que pouvaient-ils tous bien faire ces « ni femmes, ni
chasseurs » ? Jamais ils ne le surent... </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Le germe d’évolution avait vu le jour en leur sein, mais sans terreau fertile propice
à sa croissance. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
L’avenir prospère résiderait-il alors dans l’inconnu ?<br />
<br />
Certains <i>croient</i> que
oui, d’autres <i>savent</i> que non…<br />
<br />
Un chasseur sachant chasser, tel un travailleur trop occupé, est parfois
limité par ce qu’il <i>sait</i>. Ou serait-ce une grâce bienveillante ?</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Et maintenant ?</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
La société a des postes précis à pourvoir, alors à quoi bon
investir collectivement dans un domaine du savoir auquel aucun poste n'est à prévoir,
d’autant plus en période d’incertitude économique ?</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Mais comme nos ancêtres chasseurs, un travailleur s’en allant
travailler sera bien peu porté vers ces questions : ce qui lui importe, c’est
de savoir ce qui se retrouvera dans son assiette le soir...<br />
<br />
Ça lui suffit… </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ne sommes-nous pas tous fils et filles d’hommes des cavernes
après tout ?<br />
<br /></div>
Simon Crépeaulthttp://www.blogger.com/profile/07907086829452159322noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-58445277493705986382012-02-17T02:52:00.003-05:002014-02-06T15:06:56.034-05:00Hausse des frais de scolarité: Qui dit vrai ?<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span>
<style>
<!--
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ol
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</style>
</div>
<span style="font-size: small;">Et c’est
reparti!</span><br />
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">La
population étudiante se bat <a href="http://www.cyberpresse.ca/debats/opinions/201201/31/01-4491201-droits-de-scolarite-seule-une-greve-generale-peut-stopper-la-hausse.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_debats_1242600_accueil_POS1">une
fois de plus</a> pour contrer la hausse des frais de scolarité. Elle se bat
contre le gouvernement, mais également contre l'opinion publique qui peut être
influencée par des chiffres trompeurs. Internet permet la diffusion
d'information, mais trop souvent aucune source ne l'appuie. Voici
donc, <u>sources à l'appui</u>, l'information qui provient en grande partie de
source gouvernementale et qui nous permet de comprendre que <u>la hausse des
frais de scolarité n'est pas aussi légitime que le gouvernement et ses bonzes</u> voudraient bien le laisser croire. </span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><b>L'AIDE FINANCIÈRE AUGMENTERA DU MÊME MONTANT QUE LA
HAUSSE</b></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Vraiment
? </span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Pour que
l'aide financière augmente, il faut d'abord y être éligible. En 2008-2009, <a href="http://www.afe.gouv.qc.ca/CONTACT_UC/Publications/AFE/PUBL_Rapport_statistique_2008_2009.pdf">169
169 étudiants étaient inscrits à temps plein à l'université</a> (page 23). De
ce nombre, 41,3% (69 899) ont bénéficié de l'aide financière tandis que seulement 25.7%
des étudiants inscrits (43 465) ont eu droit à des bourses. Ceci signifie que 58,7% des étudiants
n'ont pas droit à l'aide financière (<a href="http://simoncrepeault.blogspot.com/2012/02/comprehensible-la-greve-etudiante.html?showComment=1329609748293#c2661825147783941588" target="_blank">ou n'en auraient pas besoin</a>) pour les études universitaires et que, même
s'ils y ont droit, seulement 38% de ceux qui en bénéficient (26 434) n'obtiennent que des prêts. Ainsi, même si l'aide
financière supplémentaire se fait sous forme de bourses, elle ne concerne que
28% de la population étudiante. </span><br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Cette
"information" n'a donc <u>aucune valeur pour 72% de la population
étudiante</u>, cette dernière n'ayant pas accès à l'aide financière ou aux bourses. </span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"></span><br />
<span style="font-size: small;">Les institutions financières le savent très bien d'ailleurs, et comptent en profiter...</span><br />
<span style="font-size: small;"></span><br />
<span style="font-size: small;"></span>
<br />
<div style="text-align: left;">
</div>
<div style="text-align: left;">
</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLsFqOZqyAH3pA1UKWgqE2phjCE3PREQBqUFr1OX2p1ia_hyR_qBd5jo0VPMEl0d3YpHdLy5db4HEZtKq-ZNQnSaSqfWS0XPMBtRJh7IZVKEtFxqCHjSPyx3XLtb02hyphenhyphenJENa6455lbK83l/s1600/aide+financie%25CC%2580re+petit.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLsFqOZqyAH3pA1UKWgqE2phjCE3PREQBqUFr1OX2p1ia_hyR_qBd5jo0VPMEl0d3YpHdLy5db4HEZtKq-ZNQnSaSqfWS0XPMBtRJh7IZVKEtFxqCHjSPyx3XLtb02hyphenhyphenJENa6455lbK83l/s1600/aide+financie%25CC%2580re+petit.png" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Source: Google (2012)</td></tr>
</tbody></table>
<span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-size: small;"></span><br />
<span style="font-size: small;"></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Vous ou
vos enfants ne font ou ne feront pas partie du 28% ? Ne vous laissez pas
berner.</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<br />
<span style="font-size: small;"><b>LES ÉTUDIANTS DOIVENT FAIRE LEUR JUSTE PART</b></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Vraiment
?</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Qui n'est
pas allé sur les bancs d'école ? Qui sont donc ces étudiants qui doivent
"faire leur juste part" et surtout, quand doivent-ils la faire ?
C'est tout le monde en fait. Tout le monde, sauf ceux qui ont terminé leurs
études. L'avaient-ils payé, eux, leur juste part? <a href="http://www.oecd.org/document/18/0,3746,fr_2649_35845581_47135314_1_1_1_1,00.html"><br />
</a></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Le
gouvernement prétend que "<a href="http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/Budget/2011-2012/fr/documents/Education.pdf">la
hausse des droits de scolarité amènera ces droits au niveau qu’ils avaient en
1968, si l’on tient compte de l’inflation</a>" (p. 21). </span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">N'utiliser
que ces chiffres relève de la malhonnêteté. C'est vrai, en dollars
d'aujourd'hui, nous payerons le même montant que payaient les étudiants en
1968. Mais le dollar de 1968 indexé à celui de 2016 ne peut justifier à lui
seul une telle augmentation. Faites le <a href="http://www.banqueducanada.ca/taux/renseignements-complementaires/feuille-de-calcul-de-linflation/">calcul
vous-même</a>. Les <a href="http://www.crepuq.qc.ca/IMG/pdf/indicateurs.pdf">frais
de scolarité de 546.40$ en 1968</a> (p. 67) équivalent à 3420$ en 2011. Mais
qu'en est-il de tout le reste ? Quel était le <a href="http://www.google.ca/url?sa=t&rct=j&q=le%20canada%20travaille-t-il%20pour%20toutes%20les%20ge%CC%81ne%CC%81rations%3F&source=web&cd=1&ved=0CCUQFjAA&url=http%3A%2F%2Fearlylearning.ubc.ca%2Fmedia%2Fuploads%2Fpublications%2FFamily%20Policy%20Reports%20and%20Resources%2Fle_canada_travaille-t-il_pour_toutes_les_generations.pdf&ei=T0o9T_z7FbC80QGE37DZBw&usg=AFQjCNEOVQgCSXQELCQ9Eg0ppygQ8X_U0w&sig2=n9lDMmm7ADjv18BRjZczfg&cad=rja">coût
du logement en 1968</a> ? <a href="http://www.ledevoir.com/societe/consommation/321335/le-prix-des-aliments-explose">Le
prix des aliments a explosé depuis les 10 dernières années</a>, quel était leur
prix en 1968 ? On ne peut revenir en arrière et prétendre que ramener les frais
de scolarité au niveau de 1968 fera en sorte que le montant payé par les
étudiants représentera leur juste part. </span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">D'ailleurs,
pourquoi avoir choisi 1968 comme année de référence ? Et bien, 1968 a été
l’année où le gouvernement a exigé des <a href="http://www.cse.gouv.qc.ca/fichiers/documents/publications/ccafe/50-1123.pdf">frais
de scolarité les plus élevés dans toute l’histoire du Québec</a> (Figure 15 p.
54). Dès 1969, les frais de scolarité ont baissé si l'on tient compte du
pourcentage du revenu moyen attribué au paiement des frais. </span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">En fait,
si en 1968 les frais de scolarité étaient à 100% de ce qu'ils auraient dû être,
la moyenne des années 70 fut de 63.6%; celle des années 80 de 31.33%; celle des
années 90 de 55.5% et celle des années 2000, environ 65%. (Voir <a href="http://www.crepuq.qc.ca/IMG/pdf/indicateurs.pdf">ce document</a>: le
système universitaire québécois : données et indicateurs, p. 67).</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Ces
chiffres peuvent être vus de bien des manières, mais le premier constat qui
nous vient à l'esprit est que ce sont ceux qui ont bénéficié des plus bas frais
de scolarité qui prétendent que les étudiants doivent faire leur juste part.
Pensons à <a href="http://www.radio-canada.ca/nouvelles/electionsQc2007/partis/PLQ.shtml">Jean
Charest (1981, 41.4%)</a>, <a href="http://www.radio-canada.ca/sujet/caq/2012/01/24/006-francois-legault-biographie.shtml">François
Legault (1984</a>, 31.1%), <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pauline_Marois">Pauline
Marois (1976, 59.8%)</a>, <a href="http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/deltell-gerard-17/biographie.html">Gérard
Deltell (1989, 25.1%)</a>, <a href="http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/dumont-mario-3041/biographie.html">Mario
Dumont (1993, 40.8%)</a>. En fait on pourrait pratiquement tous les passer, <u>aucun
n'aura payé ce qu'ils prétendent être "la juste part", soit celle de
1968.</u> Si cette génération avait placé tous les montants non payés en frais
de scolarité selon le pourcentage de ce qu'ils auraient dû, combien
devraient-elle redonner, avec intérêt, aux générations actuelles qui sont
maintenant prises à éponger le déficit ? Ceci pourrait très bien être LA juste
part dont on parle partout ! (Voir la section "Les chiffres le disent" plus bas pour la suite de cette analyse). </span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><b>LES FRAIS DE SCOLARITÉ PEU ÉLEVÉS DU QUÉBEC NE
FAVORISENT PAS L'ACCESSIBILITÉ </b></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Vraiment
? </span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">On
n'entend parler que de la Nouvelle-Écosse, <a href="http://www.google.ca/url?sa=t&rct=j&q=frais%20scolarit%C3%A9%20nouvelle%20%C3%A9cosse&source=web&cd=6&ved=0CFUQFjAF&url=http%3A%2F%2Fwww.iedm.org%2Ffiles%2Fmemoire_fev04.pdf&ei=4VQ9T4yMAefj0QGSu9XCBw&usg=AFQjCNHPPW3yzUjlZqfWyrfZghwcfDawdw&sig2=qDyzPFFEB22s1pnwYIZl-g&cad=rja">avec
des frais de scolarité universitaires des plus élevés au Canada et un taux de
fréquentation également des plus élevés (p. 1 de l'annexe).</a> Comme s'il y
avait un lien direct entre les frais de scolarité élevés et l'augmentation
de la fréquentation, donc l'accessibilité.</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">La
réponse à cette "information" propagandiste tient en un mot : CÉGEP</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Un <a href="http://www.mels.gouv.qc.ca/fileadmin/site_web/documents/publications/SICA/DRSI/bulletin_13.pdf">bulletinstatistique du Ministère de l'Éducation</a> révélait que, si l'on tient compte
de l'ensemble de l'enseignement <u>postsecondaire</u> plutôt qu'uniquement
l'enseignement <u>universitaire,</u> le taux scolarisation des 17-34 ans est de 20,3% au Québec
alors qu'il est de 16,9% au Canada (incluant le Québec), et de 11,2% pour la
moyenne des pays de l'OCDE. </span><span style="font-size: small;">Ces chiffres viennent mettre la lumière sur les données trompeuses de l'Institut économique de Montréal</span><span style="font-size: small;"> qui ne fait état <u>que</u> de la fréquentation des <u>20-21 ans</u>,
et <u>uniquement pour l'enseignement universitaire</u> </span><span style="font-size: small;">(</span><span style="font-size: small;">tableau </span><span style="font-size: small;">à la page 1 de
l'annexe précité dans le paragraphe précédent).</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Mentionnons
également que les frais de scolarité ont <u>volontairement</u> été maintenus
bas, <u>justement</u> pour favoriser l'accessibilité aux études supérieures
puisque le Québec était en retard (voir <a href="http://classiques.uqac.ca/contemporains/quebec_commission_parent/rapport_parent_1/rapport_parent%20_vol_1.pdf">Rapport
Parent</a>, page 82) sur les autres provinces pour le taux de
scolarisation. </span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Le
résultat ? <b>Le Québec a un taux de
scolarisation supérieur non seulement au Canada, mais également parmi tous les
pays de L'OCDE</b>. En fait, le Québec est au <a href="http://www.mels.gouv.qc.ca/fileadmin/site_web/documents/publications/SICA/DRSI/bulletin_13.pdf">premierrang du taux de scolarisation postsecondaire de tous les pays de l'OCDE (p. 2).</a>
Devrait-on établir une corrélation entre le bas prix de l'éducation et le haut
taux de fréquentation ?</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Les
données qui ne réfèrent uniquement qu'à la fréquentation universitaire des
20-21 ans sont donc trompeuses et ne peuvent être utilisées sans distinguer les
particularités québécoises dues aux études préuniversitaires et au fait qu'un
baccalauréat dure 3 ans au Québec, contrairement à 4 dans le reste du Canada.
Cette dernière donnée à elle seule peut faire diminuer le taux québécois de fréquentation
universitaire de 25% ! </span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Si je
voulais manipuler l'information comme le fait le gouvernement
"haussiste", je ferais un lien <u>direct</u> entre le taux supérieur
de scolarisation postsecondaire du Québec et les frais de scolarité qui sont
parmi les moins élevés.</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">D'ailleurs,
<a href="http://www.cyberpresse.ca/international/europe/201201/30/01-4490704-angleterre-baisse-des-inscriptions-a-luniversite-apres-la-hausse-des-frais.php">l'exemple
de l'Angleterre</a> tend à démontrer que la hausse des frais de scolarité a eu un
impact significatif sur les admissions (baisse d'inscription de 8,7%).</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Le
gouvernement lui-même, après avoir mis sur pied un <a href="http://www.cse.gouv.qc.ca/fichiers/documents/publications/ccafe/50-1123.pdf">comité
consultatif</a>, constatait que "les <b>obstacles
financiers sont bien réels </b>et que <b>les
hausses des droits de scolarité peuvent avoir un effet négatif sur la
participation aux études universitaires</b>, en particulier chez les<b> jeunes</b> des milieux à <b>faibles ou à modestes revenus</b> et chez
ceux des familles dont le revenu avoisine le revenu médian et qui ne
bénéficient pas de l’aide financière aux études" (p. 19). (comme nous le
verrons plus loin, ces obstacles affectent principalement ceux qui votent moins
aux élections...). </span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Soyons honnêtes
et citons également le fait "qu’il est possible de contrer ces effets
pervers avec des mesures financières compensatoires" notamment par
l'attribution de bourses (p. 19). Mais considérant que 72% des étudiants n'y
ont présentement pas droit, comment l'attribution de bourses à 28% de la
population étudiante peut réellement maintenir ou améliorer (conformément aux
engagements internationaux du Canada) l'accessibilité pour la vaste majorité ?
Est-ce que les mesures gouvernementales feront en sorte de faciliter l'accès
aux bourses ? Si oui, pourquoi le gouvernement ne présente pas ces chiffres
clairement ? Ils sont pourtant bien simples à comprendre, non ?</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><b>L'ÉDUCATION N'EST PAS UN DROIT, C'EST UN
PRIVILÈGE - LA GRATUITÉ SCOLAIRE POSTSECONDAIRE EST UN MYTHE</b></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Vraiment
?</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Comment
expliquer qu'un <a href="http://www2.ohchr.org/french/law/cescr.htm">pacte
international</a> (PIDESC) en vigueur depuis 1976 prévoyant ce droit fut <a href="http://treaties.un.org/Pages/ViewDetails.aspx?src=TREATY&mtdsg_no=IV-3&chapter=4&lang=fr">ratifié
par 160 pays</a>, dont le Canada ? Nos dirigeants étaient-ils tous fous lors de
leurs ratifications respectives ? Non. C'est nous qui sommes "fous"
d'adhérer à une propagande provenant d'un gouvernement (et reprise par un segment de la
population, qui, peu scolarisé, ne parvient pas à remettre en question les
chiffres avancés) qui veut nous faire croire que l'éducation est un privilège,
et ce, pour ne pas avoir à respecter les engagements internationaux.</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Pour les
sceptiques, voici l'article en question : </span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><a href="http://www2.ohchr.org/french/law/cescr.htm">L'article 13 (1) du PIDESC</a>
prévoit en effet "le droit de toute personne à l'éducation":</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">"Les
États parties au présent Pacte reconnaissent <u>le droit de toute personne à
l'éducation</u>. Ils conviennent que l'éducation doit viser au plein
épanouissement de la personnalité humaine et du sens de sa dignité et renforcer
le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. [...]"</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Le pacte
prévoit à son article 13 (2) (c) que pour assurer le droit à l'éducation,</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><u>"L'enseignement
supérieur doit être rendu accessible à tous</u> en
pleine égalité, en fonction des capacités de chacun, par tous les moyens
appropriés et notamment <u>par l'instauration progressive de la gratuité;
"</u> (Voir également <a href="http://www.cse.gouv.qc.ca/fichiers/documents/publications/ccafe/50-1123.pdf">ce
document du gouvernement du Québec</a> à la page 16 qui reconnaît que "les
pays signataires (le Canada a adhéré à ce pacte en 1976) devraient cheminer
progressivement vers la gratuité scolaire, <u>y compris aux études
postsecondaires</u>". Ce rapport laisse entendre que le droit à
l'éducation n'est qu'un <i>discours</i> ou une <i>approche</i> </span><span style="font-size: small;">alors qu'il est <u>dûment inscrit comme un droit</u> dans
un Pacte international auquel le Canada et le Québec sont parties et <u>donc liés</u>. </span><span style="font-size: small;">Observez bien d'ailleurs que le rapport ne parle plus de <u>hausse</u> de <u>frais</u> de scolarité, mais bien de <u>maintien</u> des <u>droits</u> de scolarité au même niveau que ceux de 1968</span><span style="font-size: small;">.</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Sans
nécessairement militer pour une gratuité immédiate, est-ce que la hausse des
frais de scolarités proposée par le gouvernement Charest est conforme aux
engagements internationaux qui lient le Québec ? Est-ce qu'une hausse des frais
de scolarité peut, d'une manière quelconque, (même si on l'appelle désormais "maintien des droits") contribuer à se rapprocher
progressivement de la gratuité de l'enseignement supérieur ? Peut-on si
facilement répudier nos engagements internationaux ? Le gouvernement avoue
candidement que la hausse des frais de scolarité au niveau de 1968 "n’aura
pas amélioré la situation, mais ne l’aura pas détérioré" (p. 16). Peut-on
dire que ne pas "améliorer la situation" sans la détériorer est
synonyme d'instauration progressive de la gratuité ? Il n'y a bien rien que les
politiciens pour nous faire gober de telles absurdités !</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Ceci
étant, certains poseront la question à savoir, si des droits à l'éducation sont
si explicitement énoncés dans un pacte international, pourquoi la police
internationale ne viendrait pas "emprisonner" le Canada ? La réponse
est toute aussi malheureuse que simple: Le Canada <a href="http://treaties.un.org/Pages/ViewDetails.aspx?src=TREATY&mtdsg_no=IV-3-a&chapter=4&lang=fr">n'a
pas signé ni ratifié</a> l'entente qui prévoit les procédures de plaintes et de
réparations, tout simplement. Il peut donc se vanter d'être partie à un pacte
international en faveur de droits économiques et sociaux auprès de la
Communauté internationale et de sa propre population sans appliquer le
nécessaire pour favoriser effectivement la mise en œuvre des droits qui y sont
énoncés.</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">(Voir le
Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits
économiques, sociaux et culturels à <a href="http://www.un.org/fr/ga/63/resolutions.shtml">cette adresse</a> </span><span style="font-size: small;">(articles 2, 7, 8 et 9) </span><span style="font-size: small;">qui met
en place les procédures de plaintes pour faire valoir les droits énoncés. (Protocole ouvert aux signatures en 2009, 39
pays l'ont signé depuis, dont 11 l'ont ratifié, le pacte doit entrer vigueur lorsque 10 États l'ont ratifié. Les 11 pays sont: l'</span><a class="noteIndex" href="https://treaties.un.org/Pages/ViewDetails.aspx?src=TREATY&mtdsg_no=IV-3-a&chapter=4&lang=fr#EndDec">Argentine</a>, Bolivie, Bosnie-Herzégovine, El Salvador, l'Équateur, l'Espagne, la Mongolie, le Monténégro, le Portugal<span style="font-size: small;"> et l'Uruguay, MAIS PAS LE CANADA!).</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Donc,
l'éducation supérieure (ou postsecondaire) est-elle vraiment un privilège
plutôt qu'un droit ? 160 pays sur 193 ont dit que NON. </span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Est-ce
farfelu d'envisager et de tendre vers une éducation postsecondaire gratuite ?
160 pays sur 193 ont signé un pacte international à cet effet. Est-ce que 83%
des dirigeants de pays peuvent avoir, de concert, eu l'intention de faire
croire à l'impossible à leur peuple ? Probablement ! Mais il n'en demeure pas
moins que la gratuité scolaire, même postsecondaire à moyen terme, relève plutôt d'un choix de société (un choix que la société a fait en 1976) que d'un
mythe. </span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Au
Québec, le <a href="http://classiques.uqac.ca/contemporains/quebec_commission_parent/rapport_parent_1/rapport_parent%20_vol_1.pdf">Rapport
Parent</a> était aussi clair: "L'éducation n'est plus, comme autre- fois,
le privilège d'une élite. La gratuité scolaire s'impose pour généraliser
l'enseignement" (Tome 1, page 92). </span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Ce sont
ces questions que devraient se poser les haussistes plutôt que de recracher
aveuglément le discours clé en main que fournit le pouvoir en place afin de
légitimer une hausse des frais de scolarité qui n'est en fait que le résultat
d'une gestion partisane des finances gouvernementales.</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><b>LES CHIFFRES LE DISENT: LE GOUVERNEMENT NE PEUT SE
PERMETTRE DE DÉPENSER PLUS EN ÉDUCATION - L'ARGENT NE POUSSE PAS
DANS LES ARBRES !</b></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Vraiment?</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Le
maintien de l'accessibilité aux études postsecondaires relève d'un choix de société,
et non d'une guerre de chiffres, comme voudrait le faire croire le
gouvernement. C'est toujours plus facile de faire passer un argument avec des
chiffres, quand on sait que la majorité ne va pas les consulter ni les remettre
en question (à moins, bien sûr, que les chiffres ne soient très facilement accessibles, ce que je tente de faire ici). </span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Pour parler
de chiffres, les budgets du Québec entre 2000 et 2011 ont réduit les revenus
gouvernementaux à maintes reprises (2000-2001: <a href="http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/budget/2000-2001/fr/communiques/com2impotfr05.pdf" target="_blank">indexation des paliers d'imposition:</a> 2G$ par année en moins; 2001-2002: <a href="http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/budget/2001-2002/fr/maillon/impot.htm" target="_blank">Réduction des taux d'imposition:</a> 1.2G$ par année en moins; 2005-2006 : <a href="http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/budget/2005-2006/fr/pdf/points_saillants.pdf" target="_blank">poursuite de l'allègement fiscal et indexation:</a></span><span style="font-size: small;"> 622M$; 2006-2007 : <a href="http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/budget/2006-2007/fr/pdf/PlanBudgetaire.pdf" target="_blank">Réduction d'impôt:</a> 950M$ par année en moins (section 5 p. 3 et 4; section 6 p. 20) ; 2007-2008: Élimination progressive de la
taxe sur le capital: 890 M$ (voir Budget 2006-2007 section 6 p. 21) , et ce, en grande partie au profit des <u>mieux nantis</u>, (ceux qui paient de l'impôt, combien les étudiants paient-ils d'impôt?) ces mêmes qui
n'ont pas payé leur juste part des frais de scolarité entre 1970 et 1990 et qui
n'entendent pas qu'il en soit ainsi pour les étudiants actuels: il faut
pourvoir aux retraites de ceux qui votent ! (ce propos, à ce stade, semble
venir de nulle part, mais est appuyé ci-bas).</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-size: small;">Ces chiffres répondent également à l'argument selon
lequel <a href="http://www.cpq.qc.ca/assets/files/memoires/.../0403universitesfinanc.pdf" target="_blank">les études étant un investissement rentable</a> (p. 1 à 3, mais le rapport a depuis été retiré par le Conseil du patronat), l'étudiant doit se
les financer lui-même. Des impôts plus élevés (avant les baisses)
auraient permis aux mieux nantis de donner à la société un retour sur son investissement, et précisément sur ce qu'elle
leur aura donné: une éducation abordable permettant à tous ceux qui le désirent, d'avoir
une chance d'y avoir accès sur un pied d'égalité, riches ou pauvres. N'est-il pas démontré qu'il existe une corrélation directe entre niveau de scolarisation et revenus (qui dit revenus dit impôt) ? En effet, "<a href="http://www.cse.gouv.qc.ca/fichiers/documents/publications/ccafe/50-1123.pdf" target="_blank">les revenus d’emploi durant la vie active (de 17 à 64 ans) seraient de 875 510 $ de plus pour les titulaires d’un baccalauréat, comparativement aux diplômés d’études secondaires"</a> (p. 28-30). Les plus scolarisés auraient donc de fortes chances de payer plus d'impôt. Mais si on baisse les impôts, les plus scolarisés de la génération précédente qui n'ont pas payé leur juste part de frais de scolarité paieront-ils leur juste part d'impôt?</span><br />
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Ainsi, le
gouvernement se serait <u>intentionnellement privé d'au moins 47 milliards depuis 10 ans (<a href="http://www.iris-recherche.qc.ca/wp-content/uploads/2011/06/note_fiscalit%C3%A9.pdf" target="_blank">117.6 milliards</a></u> (p. 5 et 6) en considérant tous les allègements fiscaux!) pour en faire profiter sa clientèle électorale au détriment de ceux qui,
de toute façon ne votent pas! En effet, "<a href="http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/a-propos-de-nous/allocutions/allocutions_27_janvier_2010.php">les
<b>jeunes</b>, les citoyens <b>peu scolarisés</b>, les citoyens des
milieux socio-économiques <b>défavorisés</b>
et les citoyens issus des <b>minorités ethnoculturelles</b> voteraient en moins grand
nombre que les autres catégories d’électeurs</a>" (Allocution de Marcel
Blanchet, directeur général des élections, Café-Géographique, Montréal, 27 janvier 2010, </span><span style="font-size: small;">paragraphe 17).</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Qui sont
les électeurs de cette "autre catégorie" ? Logiquement, par opposition, ce
seraient les vieux (ou moins jeunes), scolarisés et de milieux favorisés. Cette
autre catégorie ne ressemblerait-elle pas curieusement à celle qui a justement
profité de frais de scolarité particulièrement bas (mis à part, bien sûr de la
sacro-sainte cohorte 1968 qui aura eu l'honneur d'avoir payé sa juste part)
? Effectivement, au Québec, le <a href="http://www.elections.ca/content.aspx?section=res&dir=rec/part/estim/38ge&document=report38&lang=f">taux
de participation en 2005</a> des 18-47 ans était en moyenne de 48% alors qu'il
était de 73.66% chez les 48 ans et plus... </span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<br />
<span style="font-size: small;"><b>Mise à jour</b> (7 juin 2012) : <a href="http://www.ledevoir.com/societe/education/351854/le-plq-craint-les-etudiants">Le PLQ s'oppose à l'implantation de bureaux de scrutin dans les cégeps et universités</a>, et ce, malgré la proposition en ce sens de la part du Directeur général des élections du Québec... Pourtant, on n'hésite pas à installer des bureaux de votes dans les <a href="http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/provincial/vote/si-vous-avez-des-difficultes-a-voter.php?n=2">centres pour personnes âgées</a>... En 2008, le taux de participation était de 46.8% chez les 18-24 ans...</span><br />
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">Quand on
sait que la gratuité scolaire universitaire <a href="http://www.irec.net/upload/File/EducationAidefinanciere%20Janvier%202012.pdf">coûterait
405 millions $</a> (p. 39) par année (4.87 milliards $ depuis 2000), et que le <a href="http://www.cirano.qc.ca/pdf/publication/2007RB-01.pdf">Québec a les
moyens de réajuster ses dépenses</a> (p. 5) pour refléter le choix de société,
était-il légitime de se priver de dix fois ce montant (47 milliards $ depuis
2000) en accordant des baisses d'impôt aux mieux nantis ? Je me, et vous le
demande...</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">La hausse
des frais de scolarité relève donc de <b>l'idéologie d'un gouvernement</b> qui tente tant bien que mal de <b>semer la confusion</b>
autour de chiffres, pour mener à terme des <b>choix
politiques</b> <b>idéologiques appuyés sur des principes moralisateurs</b> <b>de</b> <b>la "<a href="http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/Budget/2011-2012/fr/documents/Education.pdf">juste
part</a>"</b>. Mais quelle est-elle cette juste part si elle est malléable
selon qu'il s'agisse soit d'une population votante, scolarisée et aisée ou alors
d'une population non-votante et peu scolarisée faute de moyens ? La notion de juste part est instrumentalisée pour monter la population contre un principe <a href="http://www2.ohchr.org/french/law/cescr.htm" target="_blank">fondamental et reconnu</a> (article 13): le droit à l'éducation. </span><br />
<span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-size: small;">Qu'on soit pour ou contre la hausse des frais de scolarité, il faut savoir que l'information véhiculée par le pouvoir en place est trompeuse et camoufle une partie de la réalité (ce qu'on appelle un <a href="http://haltedrummond.com/notion/pages/mythes-realites.htm" target="_blank">mythe</a>) pour faire avaler un choix qui n'avantage pas la majorité, et ça, c'est <a href="http://www.dailymotion.com/video/xiyzhh_etienne-chouard-conference-le-tirage-au-sort-comme-bombe-politiquement-durable-contre-l-oligarchie_news" target="_blank">l'autre face de la démocratie.</a> </span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span>
<br />
<div style="font-family: "Courier New",Courier,monospace;">
<span style="font-size: small;"><b>Mythe</b>: Image simplifiée, souvent illusoire, que des groupes humains élaborent ou acceptent au sujet d'un individu ou d'un fait et qui joue un rôle déterminant dans leur comportement ou leur appréciation (Petit Robert 2001 version CD Rom).</span></div>
</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<br />
<span style="font-size: small;">L'argent
ne pousse donc pas dans les arbres, non, mais il pousse! Et la richesse croît, mais
c'est généralement la richesse qui attire la richesse (bien sûr, il y a des
exceptions, mais je doute autant qu'un fils de millionnaire ne puisse se retrouver à la rue qu'il ne soit obligé de travailler 30 heures/semaine pendant ses études pour les
payer), et les fruits de cette richesse retombent toujours près de l'arbre qui les a produits, là où la
richesse est déjà présente. J'omets volontairement la référence pour ce dernier
propos, constatez par vous-même. </span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-size: small;">Finalement, puisqu'il faut au moins la mentionner, pensez-vous que j'aurais eu le temps de faire cette recherche, de me poser des questions et d'y trouver des réponses appuyées si je n'étais pas présentement en grève ? Quoiqu'on en dise, c'est un beau moment, ce temps d'arrêt, pour réfléchir et remettre en question ce qui sonne faux... </span><br />
<span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-size: small;">En tout dernier lieu, de grâce, si lire ce texte vous choque parce que vous avez des <u>sources fiables</u> qui disent le contraire ou qui nuancent ce que j'avance, EXPRIMEZ-VOUS ET FAITES-M'EN PART SUR LA PLACE PUBLIQUE (ou en privé si cela vous gêne), il n'y a rien de plus légitime qu'un débat d'idées pour faire avancer les choses et faire ressortir la vérité dans ce fouillis de désinformation. Et le but, c'est de confectionner un monde meilleur, pas d'avoir raison!</span><br />
<span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-size: small;">Mon idéologie, c'est la vérité, pas une construction de cette dernière. </span><br />
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><b>Sources:</b> </span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span>
<br />
<div style="text-align: left;">
<span style="font-size: small;">-</span><span style="font-size: small;"><cite style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Conseil du Patronat du Québec: www.cpq.qc.ca/assets/files/memoires/.../0403<b>universites</b>financ.pdf</cite></span></div>
<div style="text-align: left;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: left;">
<span style="font-size: small;"><cite>Le conseil du Patronat a depuis retiré ce mémoire.</cite></span></div>
</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: left;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: left;">
<span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-size: small;">- Pacte
international des droits économiques, sociaux et culturels, Haut-Commissariat
des Nations Unies aux droits de l'homme
http://www2.ohchr.org/french/law/cescr.htm</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: left;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: left;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: left;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: left;">
<span style="font-size: small;">-
Ratifications : http://treaties.un.org/Pages/ViewDetails.aspx?src=TREATY&mtdsg_no=IV-3&chapter=4&lang=fr</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: left;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: left;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: left;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: left;">
<span style="font-size: small;">-Comité
consultatif sur l'accessibilité financière aux études: http://www.cse.gouv.qc.ca/fichiers/documents/publications/ccafe/50-1123.pdf</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: left;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: left;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: left;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: left;">
<span style="font-size: small;"><b>-</b>OCDE, Regards sur l’Éducation, Les
indicateurs de l’éducation 1998, page 195. Ministère de l’Éducation du Québec.
http://www.mels.gouv.qc.ca/sections/publications/publications/SICA/DRSI/bulletin_13.pdf</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: left;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: left;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: left;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: left;">
<span style="font-size: small;">-
http://www.cyberpresse.ca/international/europe/201201/30/01-4490704-angleterre-baisse-des-inscriptions-a-luniversite-apres-la-hausse-des-frais.php </span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: left;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: left;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: left;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: left;">
<span style="font-size: small;">-
Ministère de l'éducation, apport 2008-2009 de l'AFE aux pages 7, 22 et 28.
http://www.afe.gouv.qc.ca/CONTACT_UC/Publications/AFE/PUBL_Rapport_statistique_2008_2009.pdf</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: left;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: left;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: left;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: left;">
<span style="font-size: small;">- Un plan
de financement des universités équitable et équilibré:
http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/Budget/2011-2012/fr/documents/Education.pdf</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">-
http://www.crepuq.qc.ca/spip.php?article902 </span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">-
http://www.iris-recherche.qc.ca/wp-content/uploads/2011/11/brochure-faut-il-vraiment-augmenter.pdf </span><br />
<span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-size: small;">- <cite>http://www.iris-recherche.qc.ca/wp-content/uploads/2011/06/note_fiscalit%C3%A9.pdf</cite></span><span style="font-size: small;"> </span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">-
http://www.elections.ca/content.aspx?section=res&dir=rec/part/estim/38ge&document=report38&lang=f</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">-
http://classiques.uqac.ca/contemporains/quebec_commission_parent/commission_parent.html</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">-
http://classiques.uqac.ca/contemporains/quebec_commission_parent/rapport_parent_1/rapport_parent%20_vol_1.pdf</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">-
http://www.irec.net/upload/File/EducationAidefinanciere%20Janvier%202012.pdf </span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: small;">- <i>www.cirano.qc.ca/pdf/publication/2007RB-01.pdf</i></span><br />
<span style="font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-size: small;"><i>- http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/budget/2000-2001/fr/communiques/com2impotfr05.pdf </i></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">- http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/budget/2001-2002/fr/maillon/impot.htm</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">- http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/budget/2005-2006/fr/pdf/PlanBudgetaire.pdf</span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">- http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/budget/2006-2007/fr/pdf/PlanBudgetaire.pdf </span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;"><br /></span></div>
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">- http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/Budget/2011-2012/fr/documents/Education.pdf </span></span></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;">
</span>
</div>
</div>
Simon Crépeaulthttp://www.blogger.com/profile/07907086829452159322noreply@blogger.com76tag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-48328117307880720422011-11-09T11:43:00.004-05:002012-07-01T22:24:30.900-04:00Je suis indigné<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<link href="file://localhost/Users/simoncrepeault/Library/Caches/TemporaryItems/msoclip/0clip_filelist.xml" rel="File-List"></link>
<style>
<!--
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</div>
<div style="margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
Je
suis indigné...</div>
<div style="margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
D'entendre
tous ces commentaires sur la place publique qui démontrent à quel point le
système capitaliste est bien huilé en laissant croire à la population (et elle
y croit!) que le système capitaliste est un bon système, viable, durable,
mais surtout unique...</div>
<div style="margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
La
vieille mentalité est encore et toujours obnubilée par la croissance
perpétuelle. On dit encore sans se poser de questions qu'il faut relancer
l'économie en augmentant encore et toujours plus la consommation. Regardez les nouvelles! (Que je rebaptiserai désormais "Vieilles"). Tous les indices économiques n'ont que pour raison d'être (<i>purpose</i>) de quantifier la croissance qui dicte nos orientations politiques, mais la Terre a ses limites... </div>
<div style="margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
Ainsi, tel une terre agricole épuisée, le système actuel a besoin d'engrais pour
tromper son infertilité. Dans les années 30 (Krash financier)
c'est éventuellement la guerre qui aura relancé l'économie, et par après, dans les
années 60, c'était les suites du New Deal qui nous lancèrent vers la consommation de masse; dans les années 80, c'était le crédit qui a
su relancer l'économie, qui bien sûr, passait par la consommation. Quelle sera
la prochaine mesure proposée pour la crise des années 2010? Si l'endettement
élevé des ménages appelle à trouver d'autres solutions que le crédit,
devrons-nous nous rabattre sur la guerre pour relancer l'économie?<br />
<br />
Si on se fie
aux options retenues lors des crises précédentes, je doute que le système
capitaliste actuel soit apte à trouver des solutions durables qui ne sortent
pas du cadre fini du système actuel, celui qui nous a menés là où on en est. Par exemple, notre activité sur terre <i>produit</i> de la pollution. La solution capitaliste reposerait sur une <i>production</i> corrective: les filtres, catalyseurs, capteurs de carbone, décontamination chimique, etc. Mais cette conception n'est pas viable puisqu'elle repose encore et toujours sur l'utilisation de ressources (matières premières, énergie, eau, etc.). C'est pas compliqué: il faut réduire à la base, pas "patcher" ce qui a mal été conçu à la base.</div>
<div style="margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
Certains diront que si nous ne consommons pas, tout va s'effondrer. Tout? Non. Seulement le
système capitaliste qui est à la sa source de ces iniquités et de la
destruction de notre environnement. Il suffirait que tous cessent d'acheter quoi que ce soit pendant 48h pour faire tomber le système. Ce serait un signe de suprématie des citoyens sur le marché et les entreprises...</div>
<div style="margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
Sommes-nous
vraiment heureux de nous acheter des nouveaux gadgets pour
"économiser" du temps, alors qu'on prend tous ce temps pour être plus productifs et en bout de ligne, travailler davantage? La laveuse automatique ne promettait-elle pas la venue prochaine d'une société
de loisirs? Où est-elle cette société de loisirs? Elle n'existe pas. Du moins,
pas pour la très grande majorité (Il est là le 99%, pour ceux qui posent la
question). </div>
<div style="margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
Pour
le 1% qui fait soi-disant rouler l'économie, la société de loisirs existe
peut-être, mais à quel prix? Au prix des <a href="http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/macro-economie/201109/13/01-4447219-lecart-entre-riches-et-pauvres-croit-plus-vite-au-canada-quaux-e-u.php">iniquités sociales</a>? De la destruction
de notre environnement? De l'appropriation des richesses planétaires par une
minorité? Au prix du dénigrement de la vaste majorité de l’humanité, celle qui
carbure aux nouveautés commerciales, qui se rend malade par le stress, consomme
des pilules pour rester productive malgré les cris d’alarme corporels
(dépression, fatigue chronique, allergies, cancers, etc. Tous des signes pour nous dire, ou nous imposer de ralentir).</div>
<div style="margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin: 0.1pt 0cm; text-align: justify;">
Merde!
Un chien qui perd son poil se fait prescrire du repos alors que nous, on nous
prescrit des pilules... pas pour aller mieux! Mais pour que nous retournions
plus vite au travail. Allez! Il faut être productifs pour gagner notre
vie, celle qui nous permet de consommer et de relancer l'économie largement
basée justement sur... notre consommation (environs 75% de l'économie américaine et 65% de l'économie canadienne sont basées sur la consommation). Notre rôle de
citoyen se résume-t-il à celui de producteur et de consommateur? Aux yeux des
indices économiques mondiaux, oui. Le modèle actuel et la société DOIVENT prendre une autre direction, mais le pouvoir en place évidemment s'accroche au pouvoir, au détriment de la majorité.</div>
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Voilà
la source de l'indignation</div>
</div>Simon Crépeaulthttp://www.blogger.com/profile/07907086829452159322noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-87612681959471008202011-06-16T03:34:00.190-04:002012-07-28T12:26:08.261-04:00Idéalisme et rêverie : les réelles aspirations québécoises de changement<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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Depuis quelques jours, j’ai la chanson « Imagine » de John Lennon dans la tête. Même que j’en ai fait une version spéciale au Ukelele! Et puis je me suis dit que je pourrais même l’enregistrer et la publier sur mon blogue. Mais j’ai eu le réflexe de m'autocensurer : "<i>Voyons donc ! Je vais avoir l’air de quoi moi? Un idéaliste, un rêveur, un néohippie ou hippie v2.0…. Je ne veux surtout pas qu’on me catégorise. C’est écrit dans ma bio : LIBRE PENSEUR.</i> Imaginez me lire en écoutant <a href="http://www.dailymotion.com/video/xny5z_john-lennon-imagine_music">Imagine</a>! "<i>Manque plus que’l patchouli</i>" dirait-on !</div>
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Et puis là encore, je me suis dit : “<i>Voyons donc ! On est pas sua bonne track !</i>” Comment se fait-il que je ne veuille pas avoir l’air d’un (1) idéaliste (2) rêveur et (3) hippie v2.0… Pourquoi ? C’est pas un peu ça qu’on cherche comme changement en politique : quelqu’un qui a de grandes idées, qui rêve de projets, qui voit loin, qui fait avancer les choses? (Voir à ce sujet " <a href="http://simoncrepeault.blogspot.com/2011/06/faire-de-la-politique-autrement-oui.html">Faire de la politique autrement… La poule ou l’œuf ?</a> " )</div>
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Soudainement, je pense au maire Labeaume. Pour ça, je peux comprendre les gens de “Québec city”. Labeaume correspond à plusieurs critères : il a de grandes idées, il voit loin, il fait avancer les choses… Mais cette idée de <a href="http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201105/18/01-4400790-nouvel-amphitheatre-khadir-en-remet.php">céder des droits collectifs au privé</a>… il y a quelque chose qui cloche… Quelque chose qui manque… Il n’est pas hippie ! Je veux dire, s'est éloigné de ses valeurs hippies, celles qui sont maintenant vues d’un mauvais œil : le souci du bien collectif combiné à ... l'amour!… ça y est, je viens d’en faire décrocher plusieurs! Juste de prononcer le mot AMOUR suffit à me catégoriser : ça fait peur ! Je suis maintenant ésotérique, rêveur, idéaliste et hippie v2.0 comme dans : “pelleteux” de nuages, de la gogauche. Pas sérieux comme dans “<i>t’as l’air fou en complet avec ta barbe pis tes tresses”</i>, comme dans “<i>tu verras mon gars, tu vas les perdre tes illusions quand t’arriveras dans le vrai monde”</i>… Le "vrai" monde ?</div>
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<b>Le vrai monde.</b></div>
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Finissant mon bac en droit sous peu, je me suis fait dire l’autre jour qu’à 29 ans, j’étais en “retard”. En retard ? :</div>
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- Ben oui ! La job, la maison, les REER, la retraite, la vraie vie quoi! Faut être productif dans la vie, sinon on perd.</div>
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- On perd ! On perd quoi ?</div>
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- Individuellement, tu perds de l’argent : faut les remplir tes REER. Pense à tes vieux jours... Et collectivement, c’est de la compétitivité qu’on perd : il faut se tenir ensemble pour être productifs, attirer les capitaux étrangers…</div>
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Se “tenir ensemble” pour attirer les multinationales ? Quel paradoxe ! Les travailleurs exploités des pays en voie de développement ne se tiennent-ils pas justement ensemble pour faire valoir leurs droits, leur bien-être collectif, pour ne plus faire les putes ? ... Et nous ?</div>
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Inutile de vous dire… Le clash ! … c’était un boomer, un ex-hippie. Il était passé par là lui, l’idéalisme et la rêverie… ne les pratiquait-il donc plus ? Alors c’est ça le “vrai” monde ? Quel héritage !</div>
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Les excès en moins, on peut leur donner ça à nos parents qui l’ont fait, eux, leur trip hippie révolutionnaire : ils étaient idéalistes, rêveurs et… hippies ! Et la Révolution tranquille qui aura été l’“amphithéâtre” d’un Québec idéaliste, où tous les rêves étaient permis, avec ses idées de grandeur – et ses erreurs ! Un Québec qui valorisait l'idéalisme et les projets fous, et surtout qui allait bien au-delà d’un groupuscule révolutionnaire : la majorité des Québécois croyait réellement être collectivement l’artisane d’un Québec meilleur : de tout pour tous! Il y avait cette cohésion sociale, ce souci d’amélioration pour les générations présentes et futures, cet AMOUR assumé du Soi collectif et grandiose, cette fierté d’être Québécois - et cette volonté s’est même jadis propagée à la sphère politique - Quelle histoire ! Je me souviens d’un Québec qui a fait de bien grandes choses… Faut croire que l’idéalisme et la rêverie ont une date de péremption.</div>
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<b>Et maintenant, il est pour qui ce "vrai" monde ?</b></div>
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Et si ce “vrai” monde n’était pas le nôtre, un monde parallèle à nos réelles aspirations, une "track" à côté de nous, désincarnée. À côté d’eux était la Coupe Stanley aux yeux des Canucks à 2 minutes de la fin du <a href="http://www.radio-canada.ca/sports/hockey/2011/06/15/005-bruins-canucks-07.shtml">match #7</a>… </div>
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Et si dans ce “vrai” monde vivait une trop grande partie de nous qui s’est tranquillement habituée à ne plus rêver, par cynisme, déceptions, dégoût, amertume… Ça expliquerait le taux de participation continuellement en baisse aux élections. Ça expliquerait aussi ce dernier rempart qu'est devenu le désir profond, mais d'espoir timide, d'un renouveau politique. Ça expliquerait même pourquoi j’ai peur qu’on m’étiquette de rêveur et d’idéaliste : “<i>Un autre illuminé qui pense pouvoir changer le monde”.</i> Ça c’est rabat-joie !</div>
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Alors on dira que les Québécois veulent du changement, mais qu’ils ne savent pas lequel ? En fait, ce qu’ils désirent, même si c’est bien enfoui au fond d’eux même, c’est de l’amour, de la compassion, des rêves et des idéaux. On le veut tous, mais on n’y croit pas : ça fait boboche ! C'est "à côté" de nous. Ou si on y croit, on se cache pour le dire par peur d’être étiqueté : “<i>Un autre idéaliste qui pense pouvoir changer le monde, c’est pas sérieux ça, arrive sur terre !</i>”. Mais oui c’est sérieux ! Regardez le Printemps Arabe, il suffisait qu'ils y croient et qu'ils le disent haut et fort ! Les mentalités doivent changer : déconstruire nos acquis, redéfinir nos assises. Le <u>réel</u> Changement n'arrivera pas sans !</div>
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On le sait tous, le système actuel DOIT changer. Je me rappelle encore en économie de secondaire IV (en 1996, ce cher Jean-Berchmans Poulin!), on nous disait déjà que les États-Unis imprimaient des billets de banque quand ils avaient besoin de liquidités et que ce serait à long terme insoutenable! Bien avant mon temps, le <a href="http://www.clubofrome.org/?p=1161">Club de Rome</a> avec le Rapport Meadows mettait en garde la société entière contre le mur dans lequel nous avançons à toute vitesse. On l’a tous déjà su à un moment ou un autre… Jusqu’à ce que notre idéalisme ne soit emporté par le “réalisme” de ce “vrai” monde, et qu'on passe en mode "cruise" sur la voie parallèle, à côté de nous... à côté de Soi.</div>
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<span style="font-size: small;"><b>Imagine</b></span></div>
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Alors, pour le changement de mentalités. Il y a cette chanson qui défie les âges, écrite par un révolutionnaire en croisade pour la paix et l’amour. Permettez-vous d’imaginer lire ce texte en fredonnant son air. Vous passerez pour des idéalistes, des rêveurs et des hippies v2.0. Et puis après! N’est-ce pas ce qu’on veut tous en fait ? Aurons nous à jamais une aversion envers toute manifestation de rêverie, d’idéalisme… et disons-le, de «néohippisme» qu'on reconnaît par sa caractéristique solidaire, communautaire, collectiviste ou non individualiste ? Je me refuse d’y croire malgré tout…</div>
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Parce que mes “illusions”, je ne les aie toujours pas perdues…</div>
</div>Simon Crépeaulthttp://www.blogger.com/profile/07907086829452159322noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-58189961522202709372011-06-13T19:58:00.017-04:002011-06-17T12:12:28.343-04:00Faire de la politique autrement… La poule ou l'oeuf?<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">En réponse au texte de François Cardinal : "<a href="http://blogues.cyberpresse.ca/edito/2011/06/13/faire-de-la-politique-autrement%E2%80%A6-oui-mais-encore/">Faire de la politique autrement... Oui, mais encore?"</a><br />
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Faire de la politique autrement? <br />
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Bien sûr! Le problème est que, faire de la politique autrement nécessite une vision différente de la politique… de la part des électeurs! Nous sommes dans une société démocratique, <a href="http://www.dailymotion.com/video/xiyzhh_etienne-chouard-conference-le-tirage-au-sort-comme-bombe-politiquement-durable-contre-l-oligarchie_news">certains diront le contraire</a> - ce dont je suis en bonne partie d'accord - mais puisque c'est pour le moment le seul moyen dont les citoyens disposent, ce sont les électeurs derrière les urnes qui doivent juger (bien sûr, avec l'aide des médias, la désinformation, le lobby, etc. Mais c'est un autre débat). L'électorat ne serait-il pas en partie responsable de cette politique malsaine?<br />
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Je m'explique.<br />
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Les Québécois veulent du changement, du nouveau, du frais. "Y'en a marre des langues de bois!" Mais ceux qui osent se délier la langue sont ensuite rabroués par les autres partis, mais surtout... par les électeurs! (ou alors les sondages sont biaisés? Je pense à Léger Marketing avec son <a href="http://www.ledevoir.com/politique/quebec/325383/le-barometre-des-personnalites-leger-marketing-le-devoir-legault-le-plus-populaire-de-tous">commentaire</a> sur le "trip d'ego" de Khadir). <br />
<br />
Parlant d'Amir... et l'Amphithéâtre de Québec. Il était d'abord seul à se tenir debout, contre vents et marées, et a fini par délier les langues des opposants du <a href="http://www.assnat.qc.ca/Media/Process.aspx?MediaId=ANQ.Vigie.Bll.DocumentGenerique_47401&process=Default&token=ZyMoxNwUn8ikQ+TRKYwPCjWrKwg+vIv9rjij7p3xLGTZDmLVSmJLoqe/vG7/YWzz">projet de loi 204</a> au sein du PQ. Mais il en aura payé le prix politique, du moins, c'est ce qu'il en appert des <a href="http://m.ledevoir.com/politique/quebec/325383/le-barometre-des-personnalites-leger-marketing-le-devoir-legault-le-plus-populaire-de-tous">récents sondages</a>. Il a fait selon ses convictions - ce que trop peu de politiciens font - sans se soucier de l'opinion publique alors plutôt en faveur du projet.<br />
<br />
C'est ça faire de la politique autrement: risquer d'avoir l'air opposé au retour des Nordiques (ce qui n'est pas le cas), pour dénoncer une entente <a href="http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201105/18/01-4400790-nouvel-amphitheatre-khadir-en-remet.php">non avantageuse pour les Québécois</a>. Mais qu'arrive-t-il ensuite? Ses détracteurs font le plein de munitions et ne manqueront pas de se faire du capital politique sur son dos. Pour preuve, quatre seulement ont démissionné du PQ, combien d'autres pensent comme lui? Et au PLQ? Amir est-il vraiment seul, comme plusieurs voudraient bien le laisser croire? <br />
<br />
Tous à la remorque, en attente de voir de quel côté penchera l'opinion publique plutôt que d'alimenter sainement le débat. En quête d'amour, par opportunisme et partisanerie ; saisir l'occasion de commenter les déboires ou minimiser les exploits. Tout ces "malheurs" (parfois bénédictions incalculées) n'arrivent pas aux langues de bois qui elles, ne se mouillent pas, parlent en phrases creuses, et se laissent une porte de sortie pour éventuellement prétendre que ce qu'ils ont dit vaguement n'est pas en fait ce qu'on leur reproche avoir dit… n'importe quoi quoi!<br />
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Les autres partis - en fait leur ligne - étant tous au courant que la seule opposition de Khadir suffit à faire tomber le projet de loi, le regardent gentiment faire cavalier seul (ou presque) et risquer de se casser la gueule en laissant les médisants faire leur travail en propageant l'idée que les opposants au projet de loi sont nécessairement contre le retour des Nordiques... <a href="http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201106/02/01-4405424-labeaume-demande-a-khadir-daimer-les-gens-de-quebec.php">Ou même qu'ils n'aiment pas les gens de Québec!</a><br />
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C'est pas exactement ça la politique dont on ne veut plus?<br />
<br />
Idem pour Parizeau en 1995! C'était pas "politically correct" de parler d'argent et d'ethnies, mais il mettait la table pour le tristement célèbre <a href="http://www.josephfacal.org/largent-pas-le-vote-ethnique/">scandale des commandites</a>. Et pour le vote ethnique, Ottawa avait effectivement accéléré l’octroi de la citoyenneté canadienne dans le but de contrer le "Oui". (<a href="http://archives.vigile.net/05-10/3.html#18"><span class="8">en 1994 et 1995 respectivement, 40 500 et 43 850 naturalisations</span></a>, alors que la moyenne annuelle, entre 1988 et 1998, fut de 21 733.) Il a lui aussi parlé sans édulcoration, mais comme d'autres (pensons à <a href="http://archives.radio-canada.ca/politique/premiers_ministres_canadiens/clips/13031/">Kim Campbell</a>, dans un tout autre contexte), son franc-parler s'est retourné contre lui.<br />
<br />
Il y aurait encore plus d'exemples si les politiciens n'avaient pas la langue de bois par crainte de réprobation sociale et du coût politique (bien réel) du franc-parler et de la combativité envers les vrais enjeux, dont les moyens pour les gérer sont impopulaires. <br />
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Donc, les Québécois sont-ils vraiment prêts à accueillir une façon nouvelle, plus franche, plus honnête et surtout, non partisane de faire de la politique? J'en doute. Malheureusement. À moins de preuves contraires... Ce serait une réelle grâce de m'être fourvoyé...<br />
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