tag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post5844527749370598638..comments2023-01-23T18:43:41.639-05:00Comments on Crépolitique: Hausse des frais de scolarité: Qui dit vrai ?Simon Crépeaulthttp://www.blogger.com/profile/07907086829452159322noreply@blogger.comBlogger76125tag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-48699530654416581592012-05-23T13:45:20.773-04:002012-05-23T13:45:20.773-04:00Message 1 / 2
Merci pour toutes ces informations ...Message 1 / 2<br /><br />Merci pour toutes ces informations toujours appuyées.<br /><br />Je suis d'origine française. Mon père, mineur, a élevé une famille de 3 enfants avec ma mère, et était le seul a rapporté un salaire jugé moyen.<br />Les 3 enfants ont pu bénéficier de l'école gratuite au niveau des frais de scolarité.<br />Les frais de demi-pension (car en France il y a un service de cafétéria dans les collèges et lycée) étaient dégressifs . Ça permettait à mes parents de ne pas nous laisser mourir de faim ou de nous donner que des sandwiches aux oeufs comme repas principal à midi.<br />Arrivé à l'université, là encore, aucun frais de scolarité ne m'était facturé. En plus je recevais une bourse (jamais de prêt associé à la bourse) qui s'élevait à 12 000 FF pour l'année scolaire (on parle des années 1980). J'étais logé dans une cité universitaire pour 500FF par mois, chauffage, électricité compris. Il me restait donc près de 8000 FF pour me payer des livres, la bouffe, et quelques cinéma.<br />Je pouvais également bénéficier des tarifs très avantageux des restaurants universitaires qui proposaient des repas complets pour à peine 3,50FF (moins d'un dollar).<br />J'ai ainsi pu faire mes études en toute tranquilité financière.<br />Et pour ceux qui pensait que c'était le paradis, rassurez-vous, il n'y avait aucune marge de manoeuvre pour le luxe. Je me déplaçais en vélo, les repas des resto-U étaient souvent "infectes", genre repas d'hôpitaux, mais mangeable et pas chers.<br />Je ne portais pas d'habits griffés.<br /><br />Et le système est tellement bien implanté que tout étudiant qui s'imaginerait passer le reste de sa vie comme ça, verrait se lever des barrières assez rapidement. En effet, pour chaque cycle universitaire, l'état français autorisait un seul échec. Donc 3 échecs en tout pour arriver au doctorat.<br />S'il devait y avoir un deuxième échec dans un cycle universitaire (sans motif sérieux qui pourrait expliquer un tel échec), la bourse était purement et simplement supprimée jusqu'au cycle suivant.<br />Ainsi, les étudiants "pauvres" mais capables d'étudier, étaient encouragés par le gouvernement.<br />Pourquoi ?<br /><br />En tant que fils d'ouvrier, j'aurai probablement fini par occuper un emploi d'ouvrier, au mieux de petit fonctionnaire (petit dans le sens, échelle salariale basse). Je n'aurai probablement pas payer beaucoup d'impôts. Je serai tombé plus souvent malade vu mes faibles revenus et les risques de dépression et de consommations de drogues légales ou illégales.<br />En ayant décroché un 1er cycle universitaire j'ai pu décrocher un travail en Recherche et Développement à la frontière Suisse. J'ai ainsi obtenu un salaire 5x supérieurs à celui de mon père en fin de carrière, payé de l'impôt (et croyez-moi, après seulement 6 ans d'impôts j'ai remboursé tous les couts universitaires)<br />J'ai émigré au Québec en 1997.<br />Bien que déjà universitaire....<br />J'ai du demander un prêt pour un DEP en informatique !!!<br />Dette de 1000$ après seulement 40 semaines de cours !<br />Aucun emploi décroché avec ce diplôme.<br />Je tombe au salaire minimum dans un commerce de détail<br />Je n'arrive pas à mettre un $ de côté pour repartir des études ou me relancer... je sens que je suis "pogné" là pour le reste de ma vie.<br />Je décide de suivre un DEC (les frais de 250$ par an ne sont pas exorbitants). Mais étudier à temps plein, l'achat de livres (valeur de 800$ par an, car il faut toujours la dernière version, bien que la version précédente ait été écrite il n'y a que 2 ans (en passant, ce serait intéressant de faire une enquête sur l'industrie du livre scolaire !) je dois quitter l'emploi que j'occupais. Je demande donc un prêt et bourse à Québec et je suis refusé pour la bourse puisque j'ai gagné "trop d'argent" l'année précédente (je vous rappelle que j'étais au salaire minimum à temps complet soit environ 16 000 $ net dans mes poches).Thierry Mansourhttps://www.blogger.com/profile/01325406944901347109noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-68897271061774801732012-05-23T13:42:07.194-04:002012-05-23T13:42:07.194-04:00message 2/2
En fait le gouvernement se base sur le...message 2/2<br />En fait le gouvernement se base sur les revenus passés et non futurs des étudiants.<br /><br />La deuxième année du DEC, je finis par obtenir un prêt et une bourse. 748$ par mois (en 2009). Un loyer à 450$ à Montréal, des livres à acheter encore, des assurances habitations, la carte OPUS, la bouffe, la santé... laissez-moi vous dire que c'est pas beaucoup.<br /><br />J'ai même failli abandonner le DEC à 3 mois de la fin, par manque d'argent. Les banques ne voulant pas prêter puisque je ne travaillais pas 16h/semaine, Québec refusait d'entendre quoique ce soit sur ma condition financière, l'attaché politique de Louise Harel, alors députée d'Hochelaga, m'a conseillé de vendre de la drogue ou de devenir danseur nu !!!!! (J'avais 40 ans à cette époque )<br /><br />À la fin de mon DEC je commence donc à travailler à 20$ de l'heure. J'ai nettement augmenté mon niveau salarial et je dois donc payer de l'impôt.<br />Quel surprise de voir que la bourse est imposable !<br />On m'explique qu'en contre-parti, les intérêts du prêt sont déductibles (entre ajouter 8000$ en revenu et payer 4000$ d'impôt dessus, ou déduire 109$ d'intérêt et gagner 50$ d'impôt, mon choix est rapide)<br />Du coup, tout ce qui m'a été donné en bourse est pratiquement repris en impôt, puisque ce montant vient m'augmenter mes revenus de telle manière que je change de palier d'imposition !<br /><br />Bien sur, il y avait un crédit d'impôt pour frais de scolarité postsecondaire qui venait atténuer la perte.. mais quand même... ici, en moins d'un an, j'ai remboursé ma bourse !<br />Et pour le prêt... je le rembourse lentement, sur 10 ans à un taux de 5%.<br /><br />J'ai donc pu mettre de l'argent de côté en prévision d'aller chercher mon BAC en 2010.<br /><br />Je m'inscris donc au BAC, sachant que je ne bénéficierais d'aucune bourse. Je reçois en revanche un prêts de 2440 par session qui me permet de couvrir les frais de scolarité.<br />Je vis donc sur mes économies (que j'avais planifiées).<br />L'année suivante, n'ayant pas travaillé de l'été (car dès que vous avez des revenus, la bourse baisse d'autant, c'est donc un système qui pousse a ne pas être responsable !) je bénéficie d'un prêt et d'une bourse pour un total de 778$ par mois (on voit que l'augmentation de 30$ en 4 ans couvre largement la hausse de l'épicerie de l'essence, d'Hydro, du permis de conduire, et des loyers à Montréal !)<br />J'ai cette fois-ci ouvert une marge de crédit (12 000$) à la banque avant de démissionner de mon emploi car mon employeur ne voulait pas m'accorder un congé sans solde pour études.<br />Je n'ai pas touché à la marge de crédit avant le mois d'avril 2012 date de fin de mon bac (bac accéléré en 2 ans). <br />Je me retrouve donc avec un prêt de 9000$ + le reste du DEC soit environ 14 500$. <br /><br />J'ai perdu 2 ans de salaire pendant mes études soit environ 100 000$, je vais avoir un prêt personnel de 4000$ à environ 10% (conversion de ma marge de crédit à la fin de mes études).<br /><br />J'estime donc que mon endettement n'est pas que de 14 500$ comme le prétent les bonzes de l'économie mais bien de 118 500$ après 2 ans d'études universitaires.<br />Car pour vraiment retrouvé mon niveau financier, il faudrait que je compense mes revenus de 100 000$.<br /><br />Donc je trouve assez ironique que j'ai quitté la France avec 0$ de dette, formé à l'université, opérationnel sur le marché du travail (6 ans d'expérience) et que j'arrive au Québec et que 15 ans après je sois endetté de cette manière.Thierry Mansourhttps://www.blogger.com/profile/01325406944901347109noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-30607192044721438702012-04-30T11:29:31.668-04:002012-04-30T11:29:31.668-04:00Pour la politesse, lisez les 70 commentaires précé...Pour la politesse, lisez les 70 commentaires précédents et comparez le ton de votre message (mis à part un autre). Je ne vais quand même pas vous faire un dessin!<br /><br />Exit la forme!<br /><br />Pour l'année de référence 1968. Le gouvernement parle de "ramener" les frais de scolarité à ceux de 1968. L'année de référence 1968 est accompagnée de la loi sur l'Université (http://www.uquebec.ca/sgdaj/loi.htm). C'est l'année où le gouvernement s'est mêlé de l'éducation supérieure. Donc, dans toute l'histoire du Québec, l'année 1968 est l'année où les frais de scolarité régis par le gouvernement on été les plus élevés. Si vous voulez me contredire, faites-le avec des sources au lieu de réfuter sans appuyer vos propos. Je veux bien débattre, mais pas sans fondements. <br /><br />Le choix de "ramener" les frais à 1968, est un moyen de hausser au maximum les frais, mais en culpabilisant les étudiants de ne pas faire leur juste part. <br /><br />Je relativise ensuite la notion de juste part en donnant l'exemple du remboursement des générations antérieures, sachant très bien qu'elles diront que ce n'est pas juste de leur demander de rembourser!<br /><br />L'idée donc, au fil du texte (si vous l'avez lu au complet), c'est de mieux gérer les finances publiques et faire payer ceux qui ont plus d'argent que nécessaire, pas de refiler la facture à la classe moyenne ou d'éviter de payer!<br /><br />L'inflation est réelle, mais c'est du pouvoir d'achat dont ont doit parler. Celui-ci diminue, mais pas pour tout le monde: le revenu des plus riches croît plus rapidement que l'inflation! Il y a donc mille et une façon de financer ce que la MAJORITÉ a besoin en revoyant le système. La notion culpabilisante de la juste part n'existe donc que pour soulever des passions haineuses au sein de la population, pour la diviser. Vous embarquez manifestement dans ce jeu créé de toute pièce...Simon Crépeaulthttps://www.blogger.com/profile/07907086829452159322noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-26616075760161906822012-04-29T14:00:14.032-04:002012-04-29T14:00:14.032-04:00Je crois ici reconnaître une forme de sarcasme qui...Je crois ici reconnaître une forme de sarcasme qui insinue que j'ai fait preuve de manque de politesse. J'aimerais bien savoir de quoi il est question.<br /><br />Tiré mot pour mot de votre texte: "D'ailleurs, pourquoi avoir choisi 1968 comme année de référence ? Et bien, 1968 a été l’année où le gouvernement a exigé des frais de scolarité les plus élevés dans toute l’histoire du Québec (Figure 15 p. 54)." Le graphique, cité par toi-même, commence en 1968, année du gèle. <br /><br />Effectivement cette figure 15 a la page 54 démontre que 1968 était le ratio de frais de scolarité vs revenu le plus élevé. Mon point, toujours valide après ta réponse sans pertinence, est que lorsque les frais sont gelés, le graphique ne peu effectivement qu'afficher une pente descendante. Quelle serait l'alternative? Se baser sur le coût le plus faible, donc diminuer les frais? Le fait que ces frais n'étaient pas indexé au taux d'inflation était une erreur qui devait être réglée. Il y a eu une première vague en 90-94, voici la deuxième.<br /><br />Ton point est le suivant: "Qui n'est pas allé sur les bancs d'école ? Qui sont donc ces étudiants qui doivent "faire leur juste part" et surtout, quand doivent-ils la faire ? C'est tout le monde en fait. Tout le monde, sauf ceux qui ont terminé leurs études. L'avaient-ils payé, eux, leur juste part?"<br /><br />Donc, puisque quelqu'un d'autre a profité de l'erreur qu'était l'omission de l'inflation, ce problème ne devrait jamais être corrigé? Ou devrions-nous faire payer tous les diplômés, avec intérêt bien certainement? Ça me semble très déraisonnable. En outre, l'augmentation ne viens que rapporter les frais au même taux que 1968 avec inflation et non un taux plus élevé pour compenser pour les pertes du passé.<br /><br />L'inflation est réelle, aucune raison de l'ignorer.<br /><br />Je trouve votre commentaire concernant la pertinence de mon commentaire assez paradoxale étant donné votre réponse n'adressant aucunement mon commentaire. De plus, en aucun cas je ne prendrai un pseudonyme pour écrire un tel commentaire.Lewis Diamondhttps://www.blogger.com/profile/10463550831884111444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-47216287986217149222012-04-29T13:02:48.558-04:002012-04-29T13:02:48.558-04:00La gratuité scolaire, telle que mentionnée dans le...La gratuité scolaire, telle que mentionnée dans le texte, ne coûterait que 405 millions $ par année (j'ai pris le chiffre le plus élevé, d'autres parlent de 176 millions $). On peut se comparer avec qui on veut et faire des liens et parallèles, entrant ainsi dans le jeu et le vocabulaire fallacieux des détracteurs de la gratuité. <br /><br />En fin de compte, la seule question à se poser, c'est de savoir si le Québec possède 405 millions$ par année pour investir dans l'éducation. <br /><br />En donnant des exemples de choix politiques des dernières années, je démontre avec sources (sources que j'aimerais bien voir dans votre argumentaire) que le "manque" de 405 millions $ n'est en fait qu'un choix. <br /><br />À titre d'exemple récent, le Québec n'a pas cru bon de responsabiliser ses minières en leur demandant les liquidités nécessaires pour restaurer le site une fois exploité. <br /><br />Pas besoin d'une boule de cristal pour savoir qu'une minière creuse des trous qui devront être restaurés. Québec a CHOISI de débourser 1.25 MILLIARD $ pour restaurer l'environnement À LA PLACE des minières alors qu'il aurait pu imposer de tels frais aux minières. <br /><br />http://m.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/343063/restauration-des-sites-miniers-la-facture-bondirait-de-pres-de-340-millions<br /><br />Le Québec a aussi vendu des droits d'exploitation aux pétrolières à un prix assez ridicule pour ne pas vouloir le dévoiler au public, alors que les recherches laissaient présager une réelle mine d'or (notez bien la date de cet article: http://bit.ly/HWw0iu On y indique que "les résultats sont considérés comme très encourageants. Mais le gouvernement a cédé les droits avant de commencer l'exploitation.<br /><br />Ceci ne sont que des exemples parmi bien d'autres.<br /><br />Le mouvement étudiant, c'est aussi la remise en question de ces manières frauduleuses de gérer la province, remise en question que le gouvernement Charest ne veut absolument pas faire, et ce, au détriment de sa population, incluant celle qui l'appuie...<br /><br />Ensuite, vous "croyez" que 80% de la clientèle universitaire est de la classe aisée ? Croire, c'est avoir la foi, et on ne prouve pas la foi, car on y croit. Vous basez votre raisonnement sur une prémisse qui, si elle n'est pas fausse, a sérieusement besoin d'être documentée. S.V.P. allez chercher des sources avant de vous avancer ainsi. <br /><br />Enfin, le problème de la solution d'augmentation compensée par les prêts et bourses, c'est qu'elle n'existe pas! Ce n'est pas du tout ce que le gouvernement propose. Et si on sépare l'option hausse de l'option bourses, le gouvernement, comme il l'a fait en 2005, pourra toujours couper tranquillement dans les bourses (ou simplement ne pas les indexer, même aux coûts des frais de scolarité). Les frais de gestion de ces prêts et bourses, sans compter les intérêts payés aux banques PAR LE GOUVERNEMENT risquent de gruger la réelle économie de ne pas offrir la gratuité scolaire. <br /><br />"Donc qu'ils [les universitaires] paient pour ceux qui le sont moins favorisés."<br /><br />Des moyens existent pour que ceux qui gagnent plus paient plus: les impôts. Comme les universitaires gagnent en moyenne environs 850 000$ de plus dans une vie, ils redonnent beaucoup plus en impôt que ceux qui gagnent moins, qui peuvent aussi être diplômés universitaires, mais de diplômes qui mènent à des emplois moins payants. <br /><br />L'inverse est aussi vrai: un plombier qui gagne un bon salaire avec seulement une année d'études paie aussi en impôts pour diplômer un universitaire qui n'aura pas un emploi aussi payant. Peut-être qu'un plombier paie plus que sa part car il serait "surpayé" (en fonction du nombre d'années d'études) par simple manque de main-d’œuvre ? Devrait-il s'en réjouir ou le déplorer ? <br /><br />Pour le reste, je répéterais simplement ce qui a déjà été dit dans le texte.Simon Crépeaulthttps://www.blogger.com/profile/07907086829452159322noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-48221897883047047882012-04-29T13:00:03.459-04:002012-04-29T13:00:03.459-04:00Tout d'abord, je vous remercie de votre excès ...Tout d'abord, je vous remercie de votre excès de politesse, je ne voudrais surtout pas vous voir tenter insulter quelqu'un!<br /><br />Ce n'est pas l'histoire du Québec qui commence en 1968, mais bien, tel que je l'ai indiqué, l'histoire des frais de scolarité universitaires exigés par le gouvernement du Québec, qui débute en effet en 1968. Avant, c'était le privé qui s'en occupait. Je ne vous apprends sûrement rien ici! Votre erreur est pardonnable.<br /><br />Vous croyez que les frais de scolarité sont gelés depuis 1968? Je vous dirige vers une source "non officielle" mais qui est reprise par notre gouvernement que l'on appellera désormais "non-officiel". (p. 67) http://www.crepuq.qc.ca/IMG/pdf/indicateurs.pdf).<br /><br />Je tire de ce même document, à la même page 67 pour vous faciliter la tâche, ce que je crois être les données dont vous parlez en mentionnant "le ratio frais de scolarité vs revenu annuel". Ces données seraient en fait le ratio qu'ont payé les étudiants par rapport à l'IPC. Regardez les 2 colonnes de droite: l'IPC et le ratio. Faites une analyse différente de la mienne si vous croyez mon "interprétation" erronée. Le problème, c'est que j'ai simplement recopié les données de notre gouvernement non officiel!<br /><br />Lorsque vous constaterez l'impertinence de votre propos (je suis diplomate ici), j'accepterai bien volontiers, à votre demande bien sûr, de supprimer votre commentaire et ma réponse pour mettre fin à votre humiliant supplice sur la place publique! (j'espère que vous avez au moins pensé à prendre un pseudonyme, Lewis Diamond!)<br /><br />Bien à vous.Simon Crépeaulthttps://www.blogger.com/profile/07907086829452159322noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-14736223245280049972012-04-29T11:12:53.240-04:002012-04-29T11:12:53.240-04:00C'est une chose d'avoir des sources, il fa...C'est une chose d'avoir des sources, il faut aussi les interpréter correctement et il faut que ce soit relié. De plus, certaines de tes sources non-officielles n'ont aucune sources.<br /><br />Je ne savais pas que l'histoire du Québec commençait en 1968... Je croyais que c'était effectivement l'année à laquelle les frais de scolarité ont été gelé. Dit moi, toi qui es si intelligent, comment est-ce que le ratio frais de scolarité vs revenu annuel pourrait augmenter si seulement le revenu annuel augmente (le revenu suis l'inflation et les frais étaient GELÉ!).<br /><br />Quel dommage qu'autant de personnes ne questionnent aucunement tes propos et les "prennent pour du cash".Lewis Diamondhttps://www.blogger.com/profile/10463550831884111444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-35140225798956035882012-04-27T21:53:22.631-04:002012-04-27T21:53:22.631-04:00Moi je dis de faire payer ceux qui ont les moyens....Moi je dis de faire payer ceux qui ont les moyens. Et aider d'avantage ceux qui en arrachent ! Ce n'est pas vrai que le Québec a les moyens de la gratuité scolaire en amérique du nord. Il faut ce comparer a nos voisins. Nous ne vivons pas sur une île "in the middle of no where" . Expliquez moi pourquoi le Québec aurait les moyens de la gratuité scolaire "at large" alors que tous ses voisins charge plus cher ? Si oui c'est au détriment d'autres facteurs. Augmentons les frais de scolarité tout en s'assurant d'une accessibilité pour les gens plus défavorisés. Anyway je crois que déjà 80% de la clientèle universitaire est de la classe aisée. Donc qu'ils paient pour ceux qui le sont moins favorisés. Une forme de redistribution de la richesse. Quiconque a les capacités de faire des études avancées ne devrait être privé de cette option. Pauvre ou riche. L'option de dire que seulement les familles qui disposent de $100,000 et plus de revenu familial devrait être considérées pour contribuer aux études de leur(s) enfants me parait équitable. Les autres seraient éligibles au régime du Prêts et bourses.Jean Paradishttps://www.blogger.com/profile/04818290426598332908noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-29806267362017629872012-04-16T15:43:10.510-04:002012-04-16T15:43:10.510-04:00Pensé que ça t'intéresserait: http://fredericg...Pensé que ça t'intéresserait: http://fredericgouin.blogspot.ca/2012/04/le-manque-gagner-des-universites-ou-la.html<br /><br />L'idée m'est venue en lisant ton billet. Merci!Frédéric Gouinhttps://www.blogger.com/profile/13314857321955855872noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-10194703449470502342012-03-17T17:11:16.674-04:002012-03-17T17:11:16.674-04:00Tout a fait, la sélection précoce de candidats est...Tout a fait, la sélection précoce de candidats est fortement nuisible collectivement et pour certains individus également qui ne connaissent pas vraiment leurs véritables intérêts étant jeunes. En plus les méthodes pour évaluer les capacités sont inefficace. En tant qu'anecdote, on se rappellera de la carrière de Michael Jordan et que cet athlète exceptionnel au basket ball n'était même pas capable de faire les équipes majeurs au baseball. Le talent ca ne se prédit pas vraiment.<br /><br />En ce qui concerne les individus qui n'auraient pas la "capacité", je suis obligé de dire que ca relève d'un dogme. les années 1990 et le début du XIX millénaire ont été des années très fructueuse en recherche sur le cerveau. On commence à peine à reconnaître que certains individus ont des difficultés d'apprentissage et qu'il s'agit d'un handicape pour lequel ils ont droit à des accommodements et muni de ces accommodements ils réussissent.<br /><br />Il y a aujourd'hui des techniques pour développer l'attention et la concentration qui peuvent aider n'importe quelle personne à devenir meilleur dans ses études, et, je ferais le pari que n'importe qui avec la motivation, les ressources et les techniques nouvelles d'orthopédagogie ont les capacités d'étudier quoique ce soit.<br /><br />Mais est-ce souhaitable? Dans la mesure ou la personne est décidée et que ca correspond réellement à ses intérêts, je pense que oui. En général personne ne se plaindrait de prendre plus de temps (c'est variable) pour faire ce qu'il veut réellement faire dans la vie, si c'est ça que çà veut dire. Mais la réalité est tout autre, la capacité des orienteurs de carrière a réellement aider les étudiants à trouver leur voie est plutôt médiocre et c'est la raison selon moi des lâcheurs et des échecs. Peut-être aussi qu'on fait prendre aux jeunes des choix importants trop tôt dans leur vie, alors que même leur personnalité n'est pas complètement structurée.<br /><br />Il y a aussi évidemment les questions financières et le travail qui s'ajoute à l'étude. Dans une société ou l'éducation est gratuite, les universités peuvent être plus exigeantes, donner une meilleure formation, car les étudiants s'y investissent à fond. On sait rapidement si on y est prêt ou non.<br /><br />Finalement j'ajouterais qu'en plus d'une capacité solide à orienter les jeunes et tout un volet d'éducation destinée à structurer les capacités des jeunes (orthopédagogie généralisée), de sorte que talent et motivation soit de paires, je ne conçoit pas un régime d'étude gratuite sans des évaluations uniformes publiques qui forcent les université à atteindre des objectifs d'enseignement qualitatif et réduise l'importance du marketing, des programmes trompe-l’œil et de la compétition entre universités basée sur l'image.Julien P.Lefebvrehttps://www.blogger.com/profile/03156507400522062044noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-87208705356829022742012-03-17T16:24:23.692-04:002012-03-17T16:24:23.692-04:00J'ai jeté un coup d'œil au document de Sim...J'ai jeté un coup d'œil au document de Simon, c'est essentiellement une analyse économique faite souvent avec des données des autres provinces. Ce n'est pas aussi spécifique du Québec que je le voudrais et on n’y vois pas la richesse que seules les enquêtes ethnologiques peuvent apporter.<br /><br />À propos de la provenance des étudiants (du privé ou du publique) il n'y a rien sur ca. Et c'est bien dommage car je crois que Stéphane à raison sur le fait qu'il y a plus d'élève du privé qui se rende à l'université. À ça il y a plusieurs raisons qui sont bien connus des sociologues. Premièrement, rassembler des jeunes de famille aisée, dont les parents sont plus éduqués que la moyenne et dans des écoles avec plus de ressources pour faire des activités parascolaires stimulantes pour les élèves crée un environnement ou existe un capital culturel favorable aux études supérieures, en plus, souvent de plus grands succès académiques. Par ailleurs, la famille est plus généralement apte à aider les élèves en difficulté.<br /><br />À l'inverse une école publique dont tous les élèves viennent de cartier défavorisé risque d'avoir plus de difficulté à valoriser les études supérieures. La culture commune ne s'y prête pas tellement et le secondaire se passe à un âge ou l'influence des amis est la plus grande.<br /><br />Pour cette raison, je ferais la contre-hypothèse de celle de Stéphane. Je crois en fait, qu'ayant moins d'école privé le capital culturel serait mieux réparti. C'est à dire que des élèves moins fortunés pourraient côtoyées d'autres élèves qui ont des aspirations d'études supérieures et dont l'intellectualité est valorisée et ainsi formé des groupes ou les études supérieures font partie des objectifs de vie.<br /><br />Et si la qualité de l'enseignement laissait à désirer, le jeune de famille aisé trouverait assez vite les moyens nécessaires de pallier son déficit : par l'aide des parents, par des cours privés, etc. La réussite des élèves fortunés, elle est tien a ça essentiellement.<br /><br />En ce qui concerne les activités parascolaires, je considère que c'est une injustice si certains jeunes peuvent participer à des groupes sportifs et pas d'autres. L'activité physique est un facteur de motivation, de développement du cerveau et de réduction des risques de santé majeur. En plus, tous ceux qui ont du potentiel ne devrait pas être pénalisé.<br /><br />En rassemblant le privé et le publique, les injustices feraient surface et on trouverait des solutions pour les résoudre, mais en gardant les écoles séparées chacun se compare avec l'autre qui est dans la même situation que lui. C'est enseigné l'illusion d'égalité dès l'enfance!Julien P.Lefebvrehttps://www.blogger.com/profile/03156507400522062044noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-48890521549928231722012-03-17T14:51:06.668-04:002012-03-17T14:51:06.668-04:00Merci pour le texte, je suis pourrie en chiffres e...Merci pour le texte, je suis pourrie en chiffres et j'ai bien compris!<br />Et j'aurais même envie de pousser la question des frais un peu plus loin. J'ai lu plusieurs commentaires de gens qui ont expliqué qu'ils ont du hypothéqué leur santé pour financer leurs études. Prenons en exemple un(e) étudiant(e) en travail social, de qui l'on exige une année complète de stage, 4 jours semaine, non rémunéré, en plus des travaux à faire et qui doit travailler pour payer ses études. Bonjour le candidat au surmenage avant même d'être entré sur le marché du travail. À combien vous croyez peut s'élever la facture des frais médicaux liée à ce genre de problématique ou encore combien ne s'inscriront pas dans ce genre de Bacc, faute de moyens financiers? Je m'éloigne un peu, mais les impacts peuvent aller loin.M-Chttps://www.blogger.com/profile/05071471895595004929noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-77771889046985697432012-03-16T12:58:12.006-04:002012-03-16T12:58:12.006-04:00J'ajouterais un petit calcul de coin de table ...J'ajouterais un petit calcul de coin de table juste pour le plaisir de la chose. <br /><br />Selon le mémoire de la CRÉPUQ qui est mentionné plus haut, le rendement financier pour l'individu et pour la société sont du même ordre de grandeur. Donc quand le gouvernement nous dit qu'un diplômé universitaire peut gagner 750 000$ de plus pendant sa vie active, ça veut aussi dire qu'il rapporte aussi environ 750 000$ de plus à la société en taxes et en impôts. Ce n'est pas un chiffre si impressionnant, mais si on le multiplie par le nombre d'étudiants "privés" d'éducation universitaire, ça donne combien? Les associations étudiantes avancent le nombre de 7000 jeunes qui n'auront plus accès à l'université et le gouvernement dit zéro. Si on suppose "au pif" que la vérité est entre les deux, ça donne quand même environ 3500 étudiants. Donc... roulement de tambour... 3500 étudiants X 750 000$... égale plus de 2,6 milliards (en dollar de 2012)! Et on parle seulement de la cohorte 2012-2013! Un autres 2,6 milliards pour la cohorte 2013-2014, etc... Ça fait pas mal d'argent! S'il est vrai que ce montant est étalé sur la vie active des diplômés, ça commence quand même à faire pas mal d'argent après quelques cohortes! Donc un appauvrissement collectif à long terme!<br /><br />Je sais que la réalité est beaucoup plus complexe et que je néglige un paquet de facteurs. Le chiffre en tant que tel n'est pas important. Mais est-ce que ce petit calcul de coin de table est si éloigné de la réalité sur le principe?<br /><br />Désolé, je voulais partager!Maxhttps://www.blogger.com/profile/02507449224109365624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-38840111663370561682012-03-13T20:53:01.163-04:002012-03-13T20:53:01.163-04:00Très pertinent votre commentaire. Votre question a...Très pertinent votre commentaire. Votre question aussi! <br /><br />Pour arriver au chiffre de 47 milliards, j'ai calculé manuellement toutes les baisses d'impôt récurrentes (celles mentionnées trois paragraphes avant de mentionner le 47 milliards en question) consenties entre 2000 et 2012. <br /><br />Je prends ce chiffre plutôt que le 117 milliards de l'IRIS (sur 10 ans) parce que ce dernier chiffre tient compte de tous les allègements fiscaux. Mais si l'on tient compte de tous les allègements, il faudrait aussi tenir compte de tous les crédits d'impôts accordés principalement à la classe moyenne. <br /><br />Je préfère donc ne pas parler de l'immense montant de 117 milliards pour être plus transparent et simplifier le calcul. Je ne tient compte que des baisses d'impôt sans comptabiliser l'entièreté des allègements fiscaux (comme le fait l'IRIS). <br /><br />Certains argueront qu'on ne peut parler de baisses d'impôt sans mentionner les crédits d'impôts associés. En effet, la rigueur m'obligerait de tout décortiquer pour tenir compte d'un certain retour d'argent envers une partie de la population, notamment la classe moyenne, mais si je fais cela, je serais mieux de vous référer directement au budgets provinciaux dans leur intégralité! Ce qui, je crois, nuira à la compréhension des grandes lignes de ce que j'avance. <br /><br />Les grandes lignes que j'avance démontrent qu'au même titre que les baisses d'impôt et les crédits, la hausse des frais de scolarité est un choix que le gouvernement a fait. Si aucune baisse (47 milliards $) ni crédits d'impôt (total de 117 milliards $) n'avaient été faits, la classe moyenne aurait payé plus d'impôt, mais jamais autant que ceux qui n'auront pas à emprunter pour permettre à leurs enfants d'aller à l'école, et ce sont eux à qui les baisses d'impôt bénéficient le plus (à titre d'exemple, pour 2011, le dernier palier d'imposition au fédéral est à 128 801 $, tandis qu'il est à 78 121 $ pour le Québec). <br /><br />Le fait d'ajuster les paliers en augmentant leur nombre pourrait réduire la charge fiscale de la classe moyenne tout en demandant aux mieux nantis de fournir leur juste part (quand on sait que ce sont les plus scolarisés qui paient plus d'impôt, c'est à ce moment qu'ils pourraient repayer leur dette à la société qui aura préalablement payé leurs études. <br /><br />Bien vu pour la difficulté de croire que je serai avocat: je me dirige vers le notariat!Simon Crépeaulthttps://www.blogger.com/profile/07907086829452159322noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-57541196197231603912012-03-13T18:53:51.114-04:002012-03-13T18:53:51.114-04:00Merci pour le texte!
Enfin un peu d'honnêteté...Merci pour le texte!<br /><br />Enfin un peu d'honnêteté intellectuelle en ce bas monde! C'est presque difficile de croire que tu vas être avocat! (C'est une blague!) Pour compléter (en chiffres) ton argumentaire sur le fait que les diplômés universitaires ont de meilleurs salaires et paient donc plus d'impôts, j'ajouterais en référence un mémoire du CRÉPUQ datant de 2004 (http://www.crepuq.qc.ca/IMG/pdf/memoire-crepuq.pdf). Ils ont calculé le taux de rendement privé, dont bénéficie un individu diplômé pendant sa vie active (et que nos ministres nous rappellent constamment pour justifier que "ça vaut la peine de s'endetter", voir par exemple le video "Investir pour son avenir" du site www.droitsdescolarite.com), mais aussi le TAUX DE RENDEMENT SOCIAL, c'est-à-dire le retour sur l'investissement pour la société. Surprise! Un diplômé universitaire, si on le compare à un vulgaire investissement financier (ce que je trouve absurde à la base, mais bon), représente pour la société un placement rapportant des taux de rendement allant de 7% à plus de 25% selon les disciplines! Il est aussi intéressant de noter que plusieurs autres rapports qu'utilise le gouvernement citent ce mémoire mais en ne montrant volontairement qu'un seul côté de la médaille!<br /><br />Question : comment es-tu arrivé au chiffre de 47 milliards sur 10 ans?Maxhttps://www.blogger.com/profile/02507449224109365624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-14845718547356735152012-03-12T00:13:57.717-04:002012-03-12T00:13:57.717-04:00Salut Simon,
Merci pour la réponse précédente. Je...Salut Simon,<br /><br />Merci pour la réponse précédente. Je voudrais seulement émettre une suggestion. Si tu pouvais faire une video de 10 minutes expliquant tout cela. Je sais que j'en demande beaucoup, mais j'ai vu des video de 2 minutes qui sont beau visuellement, mais pourri au niveau de l’impartialité (ce que j'ai lu dans ton texte est le plus complet et le plus neutre)<br /><br />Autre suggestion trouver un moyen pour que ton texte soit lu par monsieur madame tout le monde. C'est eux qui font pencher la balance.JL Pelletierhttps://www.blogger.com/profile/13257720287550563258noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-43133737528244411272012-03-09T16:06:49.788-05:002012-03-09T16:06:49.788-05:00J'attends toujours...J'attends toujours...Simon Crépeaulthttps://www.blogger.com/profile/07907086829452159322noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-55714423291134668522012-03-04T12:54:28.687-05:002012-03-04T12:54:28.687-05:00Permettez moi d'ajouter que ce texte est très ...Permettez moi d'ajouter que ce texte est très bien en effet, j'irais jusqu'à dire délectable quant à qualité du texte.<br /><br />Bravo! et merci ! <br /><br />C'est l'article sur le débat qui me semble le plus complet que j'ai eu la chance de lire. <br />( Dieu sait que j'en ai lu une panoplie )Gabriel T. Sheppardhttps://www.blogger.com/profile/02219588759134004048noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-22087542635021411802012-03-04T12:48:59.071-05:002012-03-04T12:48:59.071-05:00J'comprends que l'école privée dans les gr...J'comprends que l'école privée dans les grands centres, tel que, Montréal, favorise une bonne éducation. Par contre, je suis prêt à gager que pratiquement partout en région l'école publique donne le même niveau d'éducation ou est très semblable au premier modèle, si ce n'est que des programmes avancés d'art, programmes sportif,etc.<br /><br />Étant de région, je peux confirmé qu'il n'y a pas grandes différences quant à la qualité d'éducation de ces 2 types d'écoles.<br /><br />.<br />De plus, est-ce vraiment de cette façon qu'on devrait diriger une société ( retirer le maximum de profit à court/moyen terme de ses concitoyens? )... comme une PME? <br />(Ca c'est mes valeurs qui tombe dans ce paragraphe)Gabriel T. Sheppardhttps://www.blogger.com/profile/02219588759134004048noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-49448898587498200252012-03-03T17:31:27.348-05:002012-03-03T17:31:27.348-05:00C'est bien vrai que tous n'ont pas la capa...C'est bien vrai que tous n'ont pas la capacité ou n'auraient pas "avantage" à aller à l'université. C'est pourquoi certains programmes techniques (DEP et Cégep) sont très pertinents pour ceux qui sont plus... techniciens! (Dieux merci qu'on en a des doués avec leurs mains!). <br /><br />Par contre, tel que mentionné dans un autre commentaire ( http://bit.ly/x2kGJ7 et le suivant), j'ai certaines réserves quant à la sélection précoce des futurs candidats universitaires. <br /><br />C'est certain qu'un système adéquat de prêts, mais surtout de bourses pourrait venir amoindrir l'effet d'une hausse dans un système utilisateur-payeur. Par contre, des coûts supplémentaires bureaucratiques non négligeables s'additionneraient pour la gestion des prêts et bourses, sans compter les intérêts payés par le gouvernement aux institutions financières privées pour l'attribution de prêts pendant les études... <br /><br />Donc, un système de gratuité scolaire me semble toujours plus adéquat, quitte à ce qu'il y ait une sélection plus rigoureuse des candidats, tout en prenant en compte leur situation individuelle (tel que mentionné dans ledit commentaire), ce qui engendre aussi des coûts... <br /><br />Rien de parfait quoi! <br /><br />Mais hausser les frais de scolarité à la manière du gouvernement actuel, sans ajuster le système de prêts et bourse adéquatement, n'est certainement pas la bonne solution. C'est ce que je crois et c'est la raison pour laquelle je tiens à démentir les propos trompeurs qui révèlent que le gouvernement n'opère pas la hausse pour les raisons qu'il invoque, ce qui laisse entendre qu'il ne peut se permettre de dévoiler au grand jour les vraies raisons: celles mentionnées à la fin de mon billet...Simon Crépeaulthttps://www.blogger.com/profile/07907086829452159322noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-29248112752448862482012-02-29T23:53:43.668-05:002012-02-29T23:53:43.668-05:00Pas besoin de sources, c'est selon les calculs...Pas besoin de sources, c'est selon les calculs du gouvernement! Si tu ne demandes pas de bourses tu survis pas à ce montant là, sinon t'as déjà suffisamment d'argent et t'as juste des prêts.<br /><br />C'est pourtant vraiment pas difficile à comprendre avec un DES???Alex Perreaulthttps://www.blogger.com/profile/04400677047484152768noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-80534662895597092892012-02-29T17:28:46.285-05:002012-02-29T17:28:46.285-05:00Merci pour la demande de précision.
Le tableau 8...Merci pour la demande de précision. <br /><br />Le tableau 8 de la page 23 du document indique que 169 169 étudiants sont inscrits à l'université. <br /><br />Le tableau 12 de la page 27 nous indique que 69 899 ont bénéficié de l'aide financière (2008-2009). <br /><br />Le tableau 8 de la page 23 nous indique d'une part que 65 181 ont bénéficié de prêts (mais peuvent également avoir bénéficié de bourses), et d'autre part, que 43 465 ont bénéficié de bourses (ceux qui ont bénéficié de bourses ont pour la plupart (peut-être même tous) bénéficié également de prêts). <br /><br />Il ne faut donc pas additionner les bénéficiaires de de prêts et les bénéficiaires de bourses du tableau 8 de la page 23, mais utiliser la somme de l'aide financière totale, indistinctement du type de bénéficiaire (de prêts ou de bourse) pour calculer les bénéficiaires de l'aide financière (qui inclut les prêts et les bourses).<br /><br />Il faut également faire attention aux chiffres qui traitent du nombre total de bénéficiaires et ceux qui font référence au post-secondaire (ce qui inclut le cégep, mais exclut la formation professionnelle). Je ne traite que des bénéficiaires universitaires (1e, 2e et 3e cycle), il ne faut donc pas utiliser les chiffres qui traitent de l'aide financière globale accordée (par ex. tableau 9, p. 24)<br /><br />Vous me faites remarquer que ce ne sont pas 65 181 étudiants qui ont bénéficié d'aide financière, mais bien 69 899, ce qui modifiera un peu les pourcentages (59% au lieu de 61.5% pour les exclus et de 38% au lieu du 33% pour les bénéficiaires de prêts uniquement, parmi les bénéficiaires de l'aide financière) que je rectifierai sous peu.<br /><br />Ceci ne change cependant en rien le pourcentage écrasant (le 3/4) d'étudiants qui n'ont pas accès aux bourses, et qui ne bénéficient donc pas de la bonification proposée par le gouvernement, ce qui est en fait le but de mon propos. <br /><br />Merci pour l'intervention très pertinente. <br /><br />Merci également de vous être donnée la peine de consulter les sources.Simon Crépeaulthttps://www.blogger.com/profile/07907086829452159322noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-85163567033762292292012-02-29T15:32:07.773-05:002012-02-29T15:32:07.773-05:00Salut Simon,
J'ai une question à laquelle tu ...Salut Simon,<br /><br />J'ai une question à laquelle tu as probablement répondue au cours de 55 autres commentaires, mais je la pose quand même!<br /><br />Pas que je cherche à casser qui que ce soit, mais comment as-tu calculé les chiffres concernant l'aide octroyée aux étudiants? Dans le documents que tu as joint, il est clairement dit que 42 219 étudiants ont eu des prêts seulement, que 1432 ont eu des bourses seulement et qu'un peu plus de 85 000 ont reçu des bourses ET des prêts...! Si on additionne le tout ça monte à environ 136 000 étudiants ayant bénéficié d'une aide financière sous n'importe quelle forme. <br /><br />Si un peu moins de 170 000 étudiants ont fréquenté l'université à temps plein, clairement,une réforme du système de prêts et bourses toucheraient alors plus du trois quart des étudiants...?<br /><br />Qu'est-ce que j'ai raté?Stéphaniehttps://www.blogger.com/profile/11326218602891128058noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-21354373475349014452012-02-26T21:36:57.285-05:002012-02-26T21:36:57.285-05:00Merci pour le commentaire.
En avez-vous trouvé d...Merci pour le commentaire. <br /><br />En avez-vous trouvé des plus récentes qui confirment ou infirment mes propos?<br /><br />Si c'est le cas, je vous invite à m'en faire part ici pour que tous puissent en bénéficier. <br /><br />Vous pouvez d'ailleurs consulter tous les Bulletin Statistique de l'éducation ici: http://bit.ly/zhMh6W<br /><br />Merci.Simon Crépeaulthttps://www.blogger.com/profile/07907086829452159322noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6280495407609099958.post-51276366046621037632012-02-26T14:56:51.060-05:002012-02-26T14:56:51.060-05:00« En fait, le Québec est au premier rang du taux d...« En fait, le Québec est au premier rang du taux de scolarisation postsecondaire de tous les pays de l'OCDE (p. 2). »<br /><br />C'est un peu vieux comme statistiques 1999?Socrate(s)https://www.blogger.com/profile/17222928787392148646noreply@blogger.com